‘’L’Etat est absent dans la commune de Ratoma. Et s’il y a une manifestation à Kaloum, les arrestations se feront à Ratoma. Les gens pensent que Ratoma appartient à l’opposition, je dirai non. Quand on parle de démocratie, c’est grâce à la commune de Ratoma.’’  ‘

Tels sont les propos d’Alseny Diallo, Coordinateur des Jeunes Leaders de l’Axe Hamdallaye-Kagbelen pour le Développement, en prélude au lancement officiel de la Coordination des Jeunes Leaders de l’Axe Hamdallaye- Kagbelen pour le Développement (COJELHAKD), le jeudi 6 décembre à la maison de la presse de Coleah.

Au cours d’une conférence de presse qu’il a animé, Alseny Diallo dira que cette coordination est née à Conakry après les événements douloureux de juin 2006 et les événements qui ont secoué la Guinée, en janvier-février 2007.

Pour lui, ‘’l’Etat est absent dans la commune de Ratoma. Et s’il y a une manifestation à Kaloum, les arrestations se feront à Ratoma. Les gens pensent que Ratoma appartient à l’opposition, je dirai non. Quant on parle de démocratie, c’est grâce à la commune de Ratoma. Lorsqu’on tirait les balles où étaient les autres jeunes ? s’interroge-t-il. Et ‘’Quand monsieur Kouyaté est devenu Premier ministre, c’est sur l’autoroute qu’on a installé le lampadaire’’. déplore-t-il.

Selon le coordinateur, la COJELHAKD s’est fixée pour objectifs : ‘’recoudre le tissu social et favoriser une meilleure insertion des jeunes, promouvoir l’éducation citoyenne des jeunes de Ratoma par des actions de formation, de sensibilisation, d’information et de communication, contribuer à la promotion de la paix, de l’unité et de la solidarité, gage d’un développement meilleur, œuvrer pour la promotion de l’emploi jeune et des activités génératrices de revenus, la création des PME et microprojets, créer une interaction active entre les jeunes leaders de Ratoma et ceux des autres communes, développer l’axe de changement qui a une mauvaise réputation (…) ».

Plus loin, les jeunes de cette coordination, déplorent le manque notoire des infrastructures étatiques : ‘’De Hamdallaye à kagbelen, il n’y a pas de lycée, ni d’hôpital, ni de dispensaire, ni de  maison des jeunes, terrain de football, c’est pour pourquoi, nous demandons que l’Etat pense aussi à notre axe.’’  s’exclame le coordinateur de la COJELHAKD.

Pour finir, Alseny Diallo a mis en garde des individus qui, selon lui, viennent souvent à Kaloum, s’identifier auprès des autorités politiques et administratives au nom des jeunes de l’axe Hamdallaye- Kagbelen.

Ciré BALDE, pour Visionguinee.info

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