[dropcap]L[/dropcap]e 23 juin dernier, dans un entretien à VisionGuinee, l’ancien ministre de l’UFDG évoquait les raisons de sa saisine de l’Assemblée nationale en vue d’obtenir la levée de l’immunité parlementaire du député Cellou Dalein Diallo.

“Lorsque quelqu’un est député, l’article 65 de la Constitution lui confère une immunité. Cela veut dire qu’aucune action judiciaire ne peut être engagée contre lui surtout si ce n’est pas en flagrant délit’’, expliquait l’ancien ministre de la Réconciliation nationale au micro de votre quotidien en ligne.

Avant d’ajouter : “Puisque le procureur n’a pas pris le soin d’instruire l’affaire parce que c’est contre un député, comme je suis partie civile, mes avocats ont le droit d’écrire au président de l’Assemblée pour la  levée l’immunité pour que Cellou puisse répondre à la justice”.

Selon Bah Oury, l’actuel chef de file de l’opposition doit s’expliquer autour du dossier concernant ‘’le journaliste Mohamed Koula Diallo [tué par balle au siège de l’UFDG], la tentative d’assassinat contre ma personne ainsi que les dénonciations calomnieuses”.

Interrogé au sujet de la démarche entreprise par l’ancien exilé politique, Ahousseine Makanera n’est pas allé par quatre chemins. ‘’Il (Bah Oury, Nldr) n’a aucune compétence de pouvoir demander la levée de l’immunité parlementaire’’, réagit l’ancien ministre de la Communication dans les colonnes du semainier ‘’Le démocrate’’.

‘’L’immunité parlementaire n’est pas un verrou contre l’impunité, mais il faudrait que ça se fasse dans les règles de l’art’’, précise-t-il à Bah Oury. L’intéressé appréciera !

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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