Alors que l’explosion du dépôt d’hydrocarbures à Kaloum fait la une des médias, des interrogations subsistent à un an de la fin de la transition en Guinée. Du côté du gouvernement, la cellule de crise mise en place dès les premières heures du sinistre, s’active et pense déja aux conséquences du drame.

‘’Ce comité s’est réuni pour faire d’abord le point de la situation et évaluer l’impact des mesures déjà prises par le gouvernement pour atténuer la souffrance des populations, venir en aide à ceux qui sont victimes et coordonner la distribution de l’aide en direction de ces populations’’, indique le porte-parole du gouvernement Ousmane Gaoual Diallo.

Le ministre d’Etat Bachir Diallo qui coordonne la cellule de crise, il affirme que les autorités de la transition pensent déjà aux conséquences de l’incendie du dépôt principal de carburant.  ‘’Aujourd’hui, je ne pense pas qu’il y a de gros problèmes. Ce qu’on va principalement gérer, ce sont les conséquences sur tous les plans’’, assure le patron du département de la sécurité et de la protection civile.

Les débris de l’explosion ont causé des dégâts notamment dans des édifices privés et publics. C’est le cas du Bureau central du recensement (BCR) visité ce mardi par la ministre du plan et de la coopération internationale Rose Pola Pricemou avec des partenaires.

Le représentant du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) en Guinée a constaté des effets du drame sur les opérations de la cartographie. ‘’Il y a des dégâts structurels dans le quartier de Kaloum dont ce qui a affecté le bureau central de recensement. On sait que les opérations de cartographie générale étaient prêtes depuis le mois janvier. Donc, il faut aussi assurer que toutes les actions qu’on peut prendre aujourd’hui, surtout ce qui est équipements pour faire en sorte que le fonctionnement général des opérations du gouvernement ne soient pas bloquées’’, dira Fracesco Galtieri.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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