[dropcap]N[/dropcap]ombreuses sont les personnes qui s’accordent à dire que l’hymne national de Guinée a été composé par feu Fodéba Keita. Ce qui n’est nullement le cas, même si cet éminent homme de culture, en compagnie de Jean Jacques Sellier, l’a écrit et a fait en solfège.
C’est du moins l’avis du secrétaire général du ministère de la Culture, des sports et du patrimoine historique, Fodéba Isto Keira qui porte d’ailleurs le nom de l’illustre disparu.
‘‘En fait, Keita Fodéba n’a pas composé l’hymne national. Plutôt, il a écrit le texte en français avec Jean Jacques Sellier et l’a fait en solfège. Sinon, originellement c’est la chanson Alpha Yaya chantée pour la première fois dans les années 50 pour les rois du Foutah. Et le chanteur, c’était le griot d’Alpha Yaya qui s’appelait Korilinfing Moussa Kouyaté et il qui était originaire de Kouroussa. Donc, ce Monsieur a eu l’intelligence et la créativité de chanter pour la première fois cet hymne à l’actuelle Direction de la police judiciaire ici à Kaloum. Et le bâtiment là appartient à Alpha Yaya Diallo. C’est là que ça a été chanté pour la première fois’’, enseigne M. Keira.
Se rappelant du contexte dans lequel a été chanté cet hymne, l’ancien ministre de la Jeunesse, des sports et de la culture indique que cela a été motivé par un souci de préserver l’unité nationale, et que c’est Keita Fodéba qui a eu l’intelligence de faire ce travail, puisqu’on venait de mettre fin au féodalisme.
‘‘Vous savez que le féodalisme avait pris beaucoup plus d’expansion au niveau du Foutah. Pour ainsi éviter les frustrations, il fallait que l’hymne national, pour un souci d’unité nationale, soit inspiré de quelque chose du Foutah. Donc, du roi du Foutah. C’est ce qui a amené Fodéba à écrire cet hymne en le mettant en solfège. Sinon, l’hymne a été traduit même en maninka par feu Djély Mamoudou Kandé de l’Ensemble instrumental’’, explique-t-il dans un entretien à VisionGuinee.
Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info 00224 664 29 48 51/mady.bangoura@visionguinee.info
Si conakry est la capitale de notre bien aimée la Guinée, Labé est le coeur de la nation, c’est le centre de Guinée, Labé est fière d’appartenir à la nation mandigue. Vive la Guinée unie et prospère.
Le Labé n’a jjamais appartenu a la nation mandingue
C’est quoi le manding tu crois haroun?
C’est la Guinée, le Sénégal, la Guinée bissau, le Mali et la côte d’ivoire
Ce n’est pas le mensonge qui fait entrer une personne ou un peuple dans l’histoire, mais le fait réel.
En effet, Avant que la l’hymne ne soit reomposée en version française, on la chantait dans quelle langue ???
l hymne nationale de la guinee a ete chantee pour la premiere fois en malinke par les ballets africains du feu fodeba keita , ensuite traduit en francais par feu emil cisse
C’est faut, c’est en poular, revois tes sources d’histoire
mr keira isto ne crée pa d polymik,ou tu es en etat ivre.chanter pour kelkun ne veu pa dir ke cest le foutah ki l’a composé.tu vien d dir le nom du griot et de sn origin.arrete tu n conai pa l’histoir d c pays.ou tu veu la falcifier? comm certain continu a le fair.
les cadres guineens ne fait ke l’histoire guineen, korilinfing moussa kouyaté v1 d’ou? il es peul? non. il v1 d foutah
korilinfing moussa kouyaté était un griot de alpha yaya. faut le reconnaître mec…
Ce griot en question etait celui du jeune et celebre prince Kouranko Koulea Balla de Kissidougou et s’appelait Korofo Moussa. Il a chante un air traditionel manding en l’honneur de Alfa Yaya Diallo, roi de labe et non du Fouta. C’etait vers 1903. Voila les precisions que voulais apporter au temoignage de Mr. Keita.
Le griot personnel lui s’appelait Dibi.
Maintenant, je vous invite tous a lire ce que Mamba Sano a ecrit a ce propos:
Passons maintenant à quelques remarques essentielles qui expliquent et justifient ce choix.
La première phrase : « Alpha Yaya, Mansa bé manka » signifie que les chefs ne sont pas pareils ou ne se ressemblent pas, n’ont pas les mêmes possibilités, le même ascendant, les mêmes atouts, — ce qu’il convient d’interpréter démocratiquement, à la lumière des évènements, par « la diversité dans la complémentarité pour créer l’esprit de solidarité, base de l’unité nationale : chacun servant consciemment à sa place, selon ses moyens, sa technicité, son sens des responsabilités, ses aptitudes et ses capacités politiques, sociales, culturelles ou économiques, pour le bien commun ».
La deuxième phrase, de portée universelle « Alpha Yaya, tono le bé nyadji bo » veut dire qu’on est pleuré ou regretté en fonction de ses bienfaits, du bonheur que l’on sème autour de soi, ce qui dans le contexte de la Révolution Guinéenne peut se traduire par : « Le peuple ne pleure et ne regrette que ses bienfaiteurs, les artisans de sa libération, de sa prospérité matérielle et de son complet épanouissement dans l’échelle des valeurs humaines »
A mon avis, que les paroles soient en Japonais ou en chinois, peu importe. L’homme ne vaut que par sa valeur personnelle, son courage et non par sa descendance, ethnie ou tribu. l’ingnorance est le pire ennemi de l’homme.