Notre confrère ajoute que ‘’tout cela laisse entrevoir des petits arrangements entre le pouvoir et l’opposition dont la locomotive, c’est bien l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG). Il n’est en effet pas exclu que cette espèce de liberté provisoire, accordée à Ousmane Gaoual soit le premier acte d’un processus qui devrait déboucher sur un abandon pur et simple des charges, en contrepartie de la renonciation de l’opposition à la marche programmée du 10 août 2016’’.
Sur le sujet, le président du Bloc Libéral répond qu’il n’existe aucun deal entre le pouvoir et l’opposition sur le cas Ousmane Gaoual Diallo. ‘’Il n’y a eu aucun arrangement dans le cas Gaoual entre opposition et mouvance. Nous ne pouvons pas faire de combine avec la mouvance actuelle’’, indique Faya Millimono.
‘’L’honorable Ousmane Gaoual Diallo, nous le savons tous, est un député qui est protégé par l’immunité parlementaire. J’ai entendu des gens nous définir la flagrance dans notre pays, disant que ça peut attendre une semaine’’, ajoute l’opposant.
Interpréter la loi de la sorte, selon M. Millimono, ‘’ne fait que reculer notre pays par rapport à ses ambitions de vivre une véritable démocratie’’. Donc, coupe-t-il court, ‘’nous ne pouvons pas faire de combine’’.
Aissatou Diallo, pour VisionGuinee.Info
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