Limitation de l’âge des candidats à la présidentielle : ‘’Ce n’est pas un problème’’, réagit Mamadou Sylla
Contrairement aux camps de Dalein, Sidya Touré et Alpha Condé, le président de l’Union démocratique de Guinée (UDG) ne s’est pas fait conter le cadre de dialogue inclusif. Sur la question de la limitation de l’âge des candidats à 75 ans à l’élection présidentielle, Mamadou Sylla assure qu’il allait se plier à la décision s’il avait atteint l’âge limite pour briguer la magistrature suprême du pays.
‘’Les gens parlent. Il y a certains médias qui ont dit 80 ans, âge limite pour être candidat et 30 ans au minimum. Dans un dialogue, il y a des discussions. Chacun fait des propositions. Il y a eu des discussions et chacun a proposé des solutions. Mais l’essentiel, c’est qui a été arrêté et signé’’, indique le président de l’Union démocratique de Guinée.
‘’Si ça me prend, ce n’est pas un problème. C’est la loi. Mais il faut que les gens sachent que tout cela est provisoire. Parce que cela doit passer par le CNT. Tant que cela n’est pas fait, tout est provisoire. Déjà, j’avais un groupe qui travaillait sur ça. Mais vous savez que si vous êtes dans un groupe, vous pouvez dire non. Mais c’est majorité qui compte’’, souligne l’homme d’affaires.
A l’entendre, après avoir pris part aux travaux du cadre de dialogue, son parti entend affuter ses armes pour les prochaines consultations électorales. ‘’C’est le moment de se préparer. Il y a la présidentielle dans deux ans. Mais avant cela, il y a les législatives (…). On a une commission chargée des élections qui va commencer de la base au sommet. Moi, je veux que mon parti fasse un bon score. Nous voulons gagner beaucoup de conseillers et de mairies. Je le veux vraiment. Parce que c’est cela l’implantation d’un parti. Si on a beaucoup de députés à l’Assemblée nationale, ce sera une bonne chose pour nous. Cela va nous permettre d’asseoir l’autorité du parti’’, estime l’ancien chef de file de l’opposition.
Selon lui, au cours des discussions autour de la table, la question des ennuis judiciaires des hommes politiques n’a pas été mise en marge. ‘’Dans le rapport, on a demandé de diligenter les dossiers, de les accélérer pour les juger afin que ceux qui doivent être libérés soient libres. Mais il ne faut pas oublier qu’il y en aqui sont sous contrôle judiciaire’’, fait-il remarquer.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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