[dropcap] S[/dropcap]i la problématique de l’insalubrité était un sujet de Licence donné aux différents dirigeants qui se sont succédé à la tête de Conakry, c’est évident qu’ils seraient tous en session à défaut de passer avec une dette académique. Tant le phénomène peine à trouver une solution appropriée.
Avec la petite pluie qui s’est abattue sur la capitale guinéenne dans la nuit du mardi 3 à mercredi 4 mai, le coin du voile est plus que perceptible. L’on n’a pas besoin d’assez d’efforts pour s’en persuader.
Sur les artères publiques et dans les grands marchés de la ville, le constat est révélateur : caniveaux bouchés, saleté éparpillée ça et là. Tel est le visage que présente ce matin Conakry autrefois appelée ‘‘la perle de l’Afrique occidentale’’.
Au plus grand centre de négoces du pays, à Madina, le constat révèle une physionomie désolante. Juste à quelques encablures même du domicile familial du défunt gouverneur Soriba Sorel Camara, on voit s’ériger là une sorte de mare dans laquelle les citoyens sont sommés de plonger pour rallier l’autre rive.
Même situation dans le marché Avaria rebaptisé par le pouvoir actuel ‘‘Marché du changement’’. Une situation encouragée par l’incapacité notoire des autorités à résoudre le problème et par des populations qui ont sérieusement besoin d’être éduquées civiquement. Le tout entretenu par les constructions et occupations anarchiques des emprises des routes. Où est la chicotte ?
Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info
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Le guinéen ne connait que les évenements qu’on appelle tape à l’oeil. Coup de balaie devant les cameras en compagnie du Président de la République (le Kagamé de l’Afrique de l’Ouest). Rendons cette capitale plus propre en mettant la mamaya à coté.
Chaque ville ou pays à l’ image de son Chef.