L’OGDH estime que ‘’nul n’est en sécurité en Guinée…le peuple doit être debout pour demander des comptes’’
En plus de l’enlèvement des opposants et des hommes de médias, plusieurs cas d’assassinat ont été enregistrés en Guinée. Face à ce constat, l’Organisation guinéenne de défense des droits de l’homme (OGDH) demande des comptes aux autorités de la transition.
Pour le vice-président de l’OGDH, ‘’nul n’est en sécurité. Cela a été prouvé par l’assassinat de cette jeune dame (douanière), mais aussi par l’enlèvement de M. Abdoul Sacko. Je crois que la pression nationale et internationale a abouti à la libération de M. Sacko’’.
C’est pourquoi, estime Amadou DS Bah, ‘’le peuple doit être debout pour dénoncer de telles pratiques et surtout demander des comptes aux autorités actuelles. Car la sécurité des personnes et de leurs biens incombe principalement à l’Etat guinéen. Il est donc de la responsabilité de l’Etat de prendre toutes les dispositions nécessaires afin d’y mettre immédiatement fin’’.
L’avocat rappelle qu’il ‘’y a des personnes qui ont disparu depuis plusieurs mois et qui n’ont, à ce jour, pas été retrouvées. De ce côté, la justice doit tout mettre en œuvre pour identifier les auteurs de ces cas de kidnapping afin que des sanctions exemplaires leur soient infligées et que les guinéens puissent vivre dans la quiétude’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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