L’ONG Force des femmes a lancé vendredi au chapiteau By Issa, la deuxième édition des « 48 Heures de la femme guinéenne ». Ce rendez-vous annuel dédié à l’entrepreneuriat féminin en Guinée, a démarré par la tenue d’un panel qui a connu la présence plusieurs invités de marque. 

Force des femmes est une organisation humanitaire à but non lucratif. Elle propose des alternatives afin de soutenir les plus démunis et d’œuvrer pour l’autonomisation de la femme guinéenne à travers la création d’un écosystème favorable à l’épanouissement des femmes.

Après sa première édition qui a connu un franc succès l’année dernière, l’ONG Force des femmes entame la deuxième avec plus d’innovations pour booster les aspirantes entrepreneures.  Le thème retenu pour l’édition 2023 est : « L’entrepreneuriat féminin en Guinée, quelles opportunités ?»

Les 48 Heures de la femme guinéenne, selon la présidente de l’ONG, est un ‘’grand forum féminin de l’innovation. L’évènement connait la participation  d’un réseau dynamique et solidaire d’entrepreneures réunies dans un seul but d’accompagner les femmes guinéennes dans la création et le développement de leurs entreprises à travers la mise en réseau, le partage d’expériences et le développement des compétences entrepreneuriales’’.

Mariam Daff poursuit en soulignant que les 48 Heures de la femme guinéenne se déroulent à travers des journées gratuites dédiées à l’entrepreneuriat et au leadership féminin. ‘’Elles permettront de mettre à l’honneur les femmes entrepreneures et/ou cheffes d’entreprises, des femmes sans emploi, porteuses de projet de création ou de reprise d’activités génératrices de revenus’’, précise-t-elle.

Lors de la première édition, de nombreuses entrepreneures et aspirantes entrepreneures ont été mises en relation à travers différents panels et le renforcement de capacités de 80 jeunes filles avec des opportunités de stage pratique.

Tirant les expériences de la première édition, Force des femmes veut faire mieux en organisant plus des formations et séances de mentoring. ‘’Notre objectif principal est de contribuer à l’indépendance financière de la femme guinéenne’’, indique le présidente de l’ONG.

Mariam Daff assure que ‘’c’est le lieu et le moment pour nous, au nom de toutes les femmes guinéennes, avec la main sur le cœur, de faire un appel à l’action aux autorités et personnes de bonnes volontés, de soutenir et accompagner cette initiative à atteindre ces objectifs à long terme pour informer et guider les femmes entrepreneures à l’aide de programmes de mentoring ou ateliers pédagogiques, créer un incubateur feminin permettant le développement d’un environnement de travail et d’accompagnement professionnel destinés à des femmes sans emploi’’.

Elle reste convaincue qu’avec le soutien et l’accompagnement de tous, sa structure réussira sans doute à créer de vraies opportunités de développement pour les femmes.

Trois cheffes d’entreprises qui ont excellé  dans leurs domaines respectifs étaient sur le podium pour partager leurs expériences en vue d’inspirer d’autres femmes.

Parmi les panélistes figure la directrice générale du Fonds d’appui aux activités économique des femmes et filles (FAEFF) Virginie Touré qui a représenté la ministre de l’action sociale, de la promotion féminine et des personnes vulnérables à la rencontre.

Elle a souligné de la deuxième édition des 48 Heures de la femmes guinéenne revêt une importance capitale et s’inscrit en droite ligne des objectifs du département en de l’action sociale, de la promotion féminine et des personnes vulnérables matière d’autonomisation des femmes et filles de Guinée.

Elle a mis l’occasion à profit pour saluer les initiatives de l’ONG Force des femmes visant à offrir des opportunités de développement des compétences, de résautage et de partage d’expériences à la gente féminine.

Salematou Sacko, directrice générale de l’agence Sakom, a précisé que ‘’l’une des choses que nous avons touchée lors du panel, c’est la nécessité de mettre l’accent sur le renforcement des capacités de nos entrepreneurs pour la bonne gestion de nos entreprises. Car entreprendre, c’est répondre a un besoin. Si on veut réussir cela, il faut bien le faire’’.

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info

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