[dropcap]L[/dropcap]a décision a été annoncée, au terme d’une rencontre lundi, par le porte-parole de l’opposition. Aboubacar Sylla a déclaré à la presse que l’opposition a décidé de renouer avec les manifestations de rue pour dénoncer les “dérives dictatoriales” du régime d’Alpha Condé.
“Nous nous sommes appesantis sur le blocage total que connait la situation politique du pays. Aujourd’hui, il n’y a aucune passerelle entre le pouvoir et l’opposition, aucun cadre de concertation. Le comité de suivi du dialogue créé pour cela et qui était chargé d’œuvrer pour la mise en œuvre des dispositions de l’accord politique du 20 août ne se réunit plus”, a soutenu le porte-parole de l’opposition devant la presse.
Et de poursuivre : “L’Assemblée nationale qui est censée être le cadre idéal de dialogue et de concertation a du mal à examiner les propositions de lois qui ont été introduites par l’opposition républicaine sur notamment le code électoral et la réforme de la CENI”.
Etant donné qu’il n’y a pas de possibilité de dialogue, estime l’orateur, l’opposition républicaine a décidé de reprendre ses manifestations sur les voies publiques dès après le mois de carême.
“Nous allons définir un programme de manifestations, y compris les marches pacifiques pour dénoncer les dérives dictatoriales que notre pays est en train d’enregistrer”, assure Aboubacar Sylla.
Le déficit de dialogue entre le pouvoir n’est pas le seul qui motive la reprise des manifestations des rues, à en croire le porte-parole de l’opposition qui fait remarquer des cas de violations récurrentes des droits de l’Homme dans notre pays.
“Le dernier cas en date a entrainé le décès de Mamadou Saidou Bah de la garde rapprochée du chef de file de l’opposition guinéenne. Plus d’une vingtaine de responsables de l’UFDG spnt emprisonnés en dépit, parfois, de certaines décisions de libération provisoire qui sont été prises et remises en cause”, regrette-t-il.
A Conakry, indique M. Sylla, des éléments de la garde rapprochée de l’UFDG sont détenus pour des raisons d’enquête alors que’“aucune preuve de leur culpabilité n’a encore été établie”.
L’opposition entend également battre le pavé contre la cherté de la vie continue. Selon le porte-voix des adversaires d’Alpha Condé, malgré tous les efforts qui ont été fournis, le gouvernement s’obstine résolument à ne pas baisser le prix du carburant. Une situation, explique-t-il, qui complique la vie des guinéens et qui fait chuter leur pouvoir d’achat.
Aissatou Diallo, pour VisionGuinee.Info
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C’est bon, du encourage mais donner la responsabilité de la marche à la premiere dame dalein. et je la conseil de prendre l’axe bambeto pour mieux se faire entendre.