Le président du parti, Union des Forces du Changement (UFC), Aboubacar Sylla, député à l’Assemblée Nationale, porte parole de l’opposition républicaine, a déclaré lundi, 10 février, que ‘’les partis de l’opposition reprendront la rue si toutefois, le pouvoir n’organisait pas les élections communales et communautaires courant 2014’’.
M. Sylla qui a fait cette déclaration dans l’émission ‘’l’œil de lynx’’ de la radio Lynx FM, a abordé plusieurs sujets liés à l’opposition et au fonctionnement du Parlement guinéen, tout en flétrissant le travail fait par le Conseil National de la Transition (CNT), qu’il accuse d’ailleurs, d’avoir participé à une imposture démocratique en Guinée.
En revenant sur le sujet des élections communales et communautaires, qui devraient se tenir au premier trimestre 2014, le porte-parole de l’opposition républicaine a souligné, que ‘’sa famille politique a peur que le pouvoir ne fasse l’impasse sur cette échéance électorale’’.
Selon Aboubacar Sylla, le pouvoir est prêt à maintenir les délégations spéciales à la tête des Mairies de la Guinée dans son intérêt. Or, dit-t-il, ce sont les personnes qui ont favorisé le bourrage des urnes au compte du RPG Arc-en-ciel lors des dernières législatives.
‘’Désormais, la date du 31 mars pour la tenue des élections communales et communautaires est compromise, puisque la loi des Finances 2014 n’a pas prévu de budget pour ces élections car, le ministère de l’Economie et des Finances d’alors avait concocté le budget annuel 2014, dans ses volets recettes et dépenses, sans consulter la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI)’’, a ajouté le porte parole de l’Opposition républicaine.
Il faut à cet effet, estime-il, une loi des finances rectificative et cela peut inéluctablement prendre du temps.
‘’Nous allons mettre en place une structure pour discuter de l’organisation des communales avec le gouvernement. Si ça ne marche pas, nous reprendrons la rue ?’’, a-t-il laissé entendre.
AGP/11/02/014 CM/FDF/AND/ST