L’opposition exprime une inquiétude : ‘’On ne sait pas quand les élections communales vont se tenir’’
[dropcap]L[/dropcap]es adversaires politiques d’Alpha Condé sont inquiets. Et ils ne le cachent point. Réunis mercredi au QG de l’UDG de Mamadou Sylla, les opposants ont une nouvelle fois mandaté le chef de file de l’opposition pour rencontrer le président de la République.
Une rencontre, si elle a lieu, qui permettra d’éviter des tensions politiques, conduisant à des manifestations de rue, selon Aboubacar Sylla, porte-parole de l’opposition. ‘’Nous avons mandaté le chef de file de l’opposition pour qu’il aille rencontrer le chef de l’Etat et discuter avec lui parce que nous ne voulons des crispations politiques, nous obligeant ainsi à aller sur les places publiques pour faire respecter l’accord du 12 octobre’’, avance-t-il pour justifier la démarche de l’opposition.
Mais pourquoi les opposants tiennent-ils à un tête-à-tête entre le chef de l’Etat et son principal challenger ? Parce que, à en croire le député Sylla, ‘’quatre mois après la signature de l’accord du 12 octobre, [c’est] un seul point [qui] a été appliqué. Il s’agit de l’adoption du code, qui devait l’être depuis le dernier trimestre de l’année écoulée’’.
En dehors de cela, dit-il à presse, l’opposition dit n’avoir ‘’aucune visibilité’’ sur les autres questions liées notamment à l’indemnisation des victimes, ainsi qu’à l’ouverture d’enquêtes sur les violences lors des manifestations pacifiques ou encore l’organisation des élections locales.
‘’La CENI refuse de collaborer avec le comité de suivi de l’accord. Même le fichier électoral devrait faire objet d’un audit et le résultat de l’audit devrait être disponible au plus tard le 31 mai 2017. Rien n’a été fait. Un cahier de charges a été transmis à la CENI. Jusqu’à présent, aucune réaction’’, alerte le porte-parole de l’opposition.
Il précise que la CENI, amenée à s’associer aux travaux du comité de suivi, ne sent pas concernée par les décisions du comité. Conséquence, déclare-t-il, ‘’aujourd’hui encore, on ne sait pas quand les élections communales vont se tenir alors qu’il était possible pour la CENI d’élaborer un chronogramme provisoire en indiquant les différentes étapes et les contraintes à lever pour aller aux élections’’.
Les opposants souhaitent attirer l’attention du président de la République sur le retard dans l’application de l’accord du 12 octobre avant qu’il ne soit trop tard.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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Elles auront lieu(Communales)en 2018,ou bien quand la poule aura des dents(Opposition)pour mordre la Mouvance politique.A défaut,le couplage de toutes les Élections(Communales,Législatives et Présidentielles en 2021)faute de temps et des moyens financiers pour la ceni dira t’ on.Tant que Alpha Condé ne brouille pas les Cartes;car,ce pays est pris en otage.Il faut commencer à chauffer la tortue encore…
le feu jean mari dore a dis la verité , que l opposition guineenne est la plus bete de toute l humanité
Kawou D D a hali gongaaaa 😉
Ceci est clair comme l’eau de roche.
La Mouvance joue sur le temps, le Ramadan commence en mai donc tout va être ramené en septembre octobre 2017 alors que le gouvernement a « intelligemment » ramené les négociations avec les enseignants en septembre 2017 aussi. Donc il sera facile au gouvernement de trouver des prétextes pour ne pas pouvoir organiser des élections avant 2018. Et le tour est joué!