[dropcap]V[/dropcap]endredi, l’opposition s’est réunie au Quartier général de l’UFDG pour discuter de l’invitation  du président de la République qui souhaite rencontre, à une date non encore indiquée, le chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo.  Selon Aboubacar Sylla, le porte-voix des opposants, il sera question au cours de cette rencontre de discuter des questions d’intérêt national, particulièrement des questions à résoudre pour l’ouverture du dialogue politique.

Au terme de la plénière, l’ancien ministre de la communication a annoncé que l’opposition républicaine a apprécié la disponibilité du chef de l’Etat puisque, dit-il, elle s’inscrit dans l’application d’une loi portant statut de l’opposition qui l’invite à rencontrer régulièrement le chef de file de l’opposition pour échanger avec lui sur des questions qui assaillent la nation qu’elles soient d’ordre politique, économique ou social.

‘’Nous allons donc répondre favorablement à cette invitation. Nous espérons qu’il ne s’agit pas encore d’une opération de communication et que la montagne n’accouchera pas d’une souris’’, a déclaré Aboubacar Sylla devant un parterre de journalistes.

L’opposition souhaite que l’invitation du chef de file de l’opposition à Sékhoutouréyah soit une vraie politique exprimée par la plus haute autorité  du pays afin de décrisper le climat politique et créer un cadre de dialogue entre l’opposition et le gouvernement, de manière à se retrouver autour de la table de négociations.

‘’Nous espérons que le dialogue va être rapidement ouvert pour qu’on puisse examiner les différentes questions que nous avons proposées à l’ordre du jour : l’application des dispositions des accords précédents, le fonctionnement de nos institutions, les problèmes liés au processus électoral, la cherté de la vie, les prisonniers politiques de l’UFDG… toutes ces questions vont être abordées par le chef de file de l’opposition [lors de la rencontre avec le président]’’, a soutenu le porte-parole de l’opposition.

Cellou Dalein Diallo mettra également sur la table du président de la République la question de l’inexistence de la Haute cour de justice. ‘’Sa mise en place devait intervenir, d’après les dispositions transitoires, au plus tard, six mois après l’installation de l’Assemblée nationale’’, souligne Aboubacar Sylla qui espère encore que ‘’cette rencontre entre le chef de file de l’opposition et le président de la République va ouvrir les perspectives d’un dialogue franc et sincère’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 666 90 54 16/boussouriou.bah@visionguinee.info