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L’opposition ne dit pas qu’il faut inverser le calendrier électoral, recadre l’UFR de Sidya Touré

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[dropcap]L[/dropcap]e chronogramme électoral établi par la CENI continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Les opposants au régime Condé contestent l’organisation de la présidentielle en octobre 2015 avant les locales renvoyées à la fin du premier trimestre 2015.

Mohamed Tall
Mohamed Tall

Au sein de l’UFR, on soutient que la lutte que mène l’opposition ne concerne pas l’inversion des élections. Selon Mohamed Tall, porte-parole du parti, ‘’on a souvent l’impression que c’est l’opposition qui conteste le calendrier électoral, mais en réalité, la problématique est toute autre, précisant que ‘’le calendrier électoral découle normalement des lois de la République’’.

En ce qui concerne les élections communales, souligne-t-il, ‘’le calendrier, c’est-à-dire le cycle électoral est situé dans le code électoral, en ses articles 113 et 114. Je vous ferais remarquer que depuis 2005, il n’y a pas eu d’élections communales. Le mandat des élus locaux est arrivé à échéance avant la prestation de serment du président Alpha Condé’’.

Le porte-parole de l’UFR ajoute que la CENI en tant qu’organe technique n’a pas pour mandat de changer les lois de la République. De ce fait, précise-t-il, ‘’l’opposition ne dit pas qu’il faut inverser le calendrier électoral. Elle demande simplement le respect des lois en la matière’’.

Sur ce point, insiste Mohamed Tall, ‘’la loi électorale est claire en ses articles 113 et 114’’ qui stipulent, selon lui, que ‘’toute dérogation aux lois en matière d’organisation des élections doit faire l’objet d’un consensus. A ce que je sache, il n’y a jamais eu de discussions entre la mouvance et l’opposition pour savoir est-ce qu’il faut revoir l’ordre des choses’’, dira-t-il.

‘’On ne peut pas s’accommoder en permanence de violations de lois dans notre pays’’, parce que, ajoute-t-il, ‘’il y a le principe d’une libre administration des collectivités qui est consacré par la constitution guinéenne. Je vous renvoie à l’article 136 de la constitution. On ne peut pas piétiner cela’’, autrement dit, ‘’les délégations spéciales sont totalement illégales’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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