[dropcap]A[/dropcap]u nom de sa formation politique, l’ancien ministre de la Pêche sous le général Lansana Conté, aujourd’hui membre du Bureau politique national de l’Union des forces républicaines a répondu jeudi 14 juillet, aux côtés de l’honorable Ibrahima Bangoura, à une invitation du ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, autour de la relance du dialogue politique.

Cette rencontre s’est tenue à la Primature, sous la présidence du Premier ministre, Mamady Youla, qui est dans son rôle constitutionnel d’animer la vie politique sociale. Ce, conformément à l’article 58 de la Constitution.

Outre les représentants des partis politiques, la réunion a été rehaussée de la présence des activistes de la Société civile aussi, des membres de la communauté internationale et du gouvernement impliqués dans le processus de dialogue, notamment les ministres de l’Administration du territoire, de la Justice, qui est d’ailleurs le président du cadre de dialogue inter-guinéen, de la Sécurité, ainsi du ministre secrétaire général à la Présidence de la République.

Du côté des partis politiques, c’est le RPG Arc-en-ciel et l’Union des forces républicaines qui y ont répondu. Au regard de l’importance que revêt cette rencontre, les dirigeants de la 3e force politique ont inclu l’élément dans les points inscrits à l’ordre du jour ce samedi 16 juillet, notamment dans le volet Informations générales.

L’honneur est revenu à Boubacar Barry de faire le compte-rendu de la rencontre. Dans son speech, l’ancien ministre de la Pêche a indiqué qu’au terme de ses propos luminaires, ‘‘le Premier ministre Youla a regretté l’absence de l’opposition républicaine qui, en réalité, est une partie de l’opposition’’, a confié M. Barry.

‘‘Puisque l’opposition républicaine est une construction artificielle qui regroupe un certain nombre de partis’’, a-t-il justifié.

Selon Boubacar Barry, l’UFDG et le PEDN avaient individuellement reçu chacun son invitation, mais ont brillé par leur absence, sous prétexte qu’il y avait un certain nombre de préalables à respecter avant qu’ils ne viennent à ce dialogue.

Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info

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