[dropcap]L'[/dropcap]opposition et l’Union des forces républicaines (UFR) sont à couteaux tirés. Des bisbilles sont nées suite à la recomposition des démembrements de la CENI en prélude aux élections locales. Le parti de Sidya Touré, qui a basculé dans le camp présidentiel, réclame sa part du gâteau dans le quota réservé à l’opposition.
Cette requête de l’UFR se heurte à un niet catégorique des adversaires politiques d’Alpha Condé qui entendent saisir les juridictions compétentes pour trancher après avoir, disent-ils, écrit à la CENI et au ministre de l’Administration du territoire, sans suite.
‘’Si tu te sens opprimé dans tes droits, tu dois porter plainte. La CENI est en train d’agir contrairement aux dispositions du code électoral et de l’accord politique du 20 août. Donc la meilleure façon de se faire entendre, c’est de porter plainte contre la CENI pour avoir des explications’’, explique Ibrahima Sory Diallo, coordinateur du Bloc de l’opposition constructive (BOC).
Il note que certains partis politiques, faisant allusion à l’UFR, se réclament toujours de l’opposition alors qu’ils sont du côté du pouvoir. “Nous avons dit au ministre de l’Administration du territoire de nous interpréter la loi et la charte des partis politique qui explique clairement qui est de l’opposition et qui ne l’est pas’’, indique-t-il, pour justifie la nouvelle démarche de l’opposition dite républicaine.
Djiwo Barry, pour VisionGuinee.Info
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