La formation politique dirigée par Cellou Dalein Diallo n’a pas pris part au lancement des assises nationales le 22 mars par le chef de la junte au palais Mohamed V. Le vice-président tente de justifier l’absence du parti à cette rencontre.
Kalémoudou Yansané dit à qui veut l’entendre que l’UFDG n’est pas contre la réconciliation. Il dénonce l’absence de termes de références pour les assises nationales.
‘’Pour lever l’équivoques en ce qui concerne la réconciliation, l’UFDG n’est pas un parti d’opposition à l’heure actuelle. Nous ne sommes pas opposés au CNRD. Nous ne devons pas être affichés comme un parti qui ne veut pas la réconciliation’’, indique-t-il aux détracteurs du parti de Dalein.
Selon lui, ‘’nous sommes demandeurs de dialogue et de réconciliation, mais un dialogue structuré, pas de la mamaya. Nous sommes demandeurs d’une réconciliation fondée sur la vérité, la justice et le pardon et surtout l’obtention de la garantie de non récidive. Il faut que ceci soit clair pour tout le monde’’.
Le vice-président de l’UFDG insiste sur le fait que ‘’nous sommes d’accord pour la réconciliation et le dialogue, mais nous ne sommes pas d’accord sur les formes qui s’assimilent à la mamaya’’.
Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info
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