[dropcap]L[/dropcap]e ministère de la sécurité et de la protection civile, Damantang Albert Camara, a mis en garde toute entité qui publiera les résultats de l’élection présidentielle du 18 octobre avant la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et la Cour constitutionnelle.

Le responsable de la communication de l’Union des forces démocratiques de Guinée  (UFDG) indique cette annonce du ministère de la sécurité est en porte-à-faux avec les lois en vigueur dans notre pays.

‘’Nulle part dans les lois de la République, il n’est interdit ni à la presse, ni aux partis politiques de  publier les résultats. La loi dispose d’ailleurs que chaque bureau de vote, à la fin du vote, doit afficher les résultats. Cette disposition sera mise en œuvre dans tout le pays’’, prévient Ousmane Gaoual Diallo, assurant que ‘’l’UFDG se fera écho de la publication des résultats par bureau de vote’’.

‘’Nous n’attendrons pas. Tous les documents afférant à cette élection présidentielle seront mis en ligne. Nous ne craignons rien du tout. Ils peuvent nous enfermer et faire ce qu’ils veulent. Ce sont eux les hors-la-loi, pas nous. La proclamation des résultats n’est pas un secret. La loi dit d’afficher les résultats devant chaque bureau de vote. Dès lors que les résultats sont affichés, ils deviennent publics. N’importe quel citoyen et les radios peuvent les publier’’, poursuit-t-il.

Le patron de la cellule de communication de la formation politique de Cellou Dalein Diallo accuse le pouvoir de manœuvrer pour organiser une fraude électorale 18 octobre. ‘’De quoi l’Etat a peur ? Ils ont peur parce qu’ils veulent faire la fraude, c’est tout. Ils ont peur de la vérité des urnes’’,  croit savoir Ousmane Gaoual Diallo.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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