[dropcap]A[/dropcap]gacés par les critiques dont fait l’objet l’Union des forces républicaines (UFR) sur l’ambiguïté de la position du parti sur l’échiquier politique, les responsables du parti sont sur la défensive. La députée Aissata Daffé a tenu à rappeler que des formations politiques ont accepté de collaborer avec le pouvoir tout en restant dans l’opposition. 

Prenant le cas de l’UFDG, elle rappelle que ‘’Bah Oury était ministre de la réconciliation nationale dans le gouvernement d’Ahmed Tidiane Souaré, mais on n’a pas dit qu’il n’est pas de l’opposition. Saliou Bella Diallo aussi a été membre du gouvernement est-ce qu’on a dit qu’il n’est pas de l’opposition ?’’.

Pour ce qui est de la nomination de Sidya Touré, elle précise que le décret du chef de l’Etat indique clairement sa fonction de président de l’UFR. ‘’Si Sidya Touré trouve qu’il peut apporter quelque chose, mais qu’on nous laisse respirer. Il n’y a rien dans le pot du miel et tu ne veux pas le lâcher. La position de l’UFR est claire, il n’y a aucune ambiguïté là-dessus’’, tranche l’honorable Aissata Daffé.

D’ailleurs, enchaîne-t-elle, Sidya Touré n’est pas le premier leader politique à accompagner un régime. ‘’Abdoulaye Wade était de l’opposition au Sénégal. A un moment donné, il est entré dans le gouvernement. Quand il s’est présenté aux élections contre Abdoul Diouf, il l’a battu et est devenu président de la république. Mieux encore, Bernard Kouchner était socialiste mais il a occupé un poste stratégique dans le gouvernement de Sarkozy. Cela ne l’a pas empêché d’être de l’opposition”, renseigne la présidente des femmes de l’UFR.

Djiwo BARRY, pour VisionGuinee.Info 

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