En marge de la célébration la journée du 8 mars dédiée aux droits des femmes, N’Sira Bangoura de l’Union des Forces républicaines (UFR) a réclamé du CNRD une egalité de chance dans les nominations des femmes dans les instances du pouvoir.
Samedi dernier, à l’occasion de l’assemblée hebdomadaire du parti dirigé par l’ancien Premier ministre Sidya Touré, les autorités de la transition ont été saisies sur la situation des droits des femmes dans notre pays.
“Nous devons profiter de cette journée pour demander au gouvernement, à l’autorité de notre pays, de penser à valoriser la femme guineenne, à nous donner une place”, a indiqué N’Sira Bangoura, membre du bureau exécutif de l’UFR.
Si elle salue les récentes nominations de femmes à des postes de chefs de cabinet, Mme Bangoura soutient que ces nominations semblaient être réservées aux femmes proches du pouvoir militaire.
“Nous venons de voir tout récemment, il y a deux jours, il y a eu des nominations. Beaucoup de femmes ont eu des places comme chef de cabinet. Mais ce que nous avons compris, ce n’est pas toutes les femmes de la Guinée qui ont été nommées, ce sont les femmes qui sont de l’autre côté du pouvoir” a-t-elle estimé.
Selon elle, “c’est comme si on voulait dire que les autres femmes ne sont pas guinéennes. Nous sommes aussi les femmes de ce pays. Mais aujourd’hui, nous avons remarqué que si tu n’es pas avec eux, tu es contre eux. C’est ce que nous déplorons vraiment”.
Cette responsable à l’UFR a mis l’occasion à profit pour appeler les femmes de toutes les sensibilités politiques à s’unir pour revendiquer leurs droits.
“Nous profitons de cette occasion pour demander aux femmes de redoubler d’efforts, les femmes de notre parti également, de ne pas se mettre à danser ni à chanter. Nous devons nous unir pour reclamer nos droits, nos droits”, a lancé N’Sira Bangoura.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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