[dropcap]L[/dropcap]es guéguerres entre l’opposition républicaine et l’Union des forces républicaines (UFR) autour de leurs représentations au sein des démembrements de la CENI ne sont jusque-là pas arrivées à leur épilogue. L’une récusant l’autre, qu’elle accuse de ne plus s’inscrire dans la même logique quant à la conquête du pouvoir.
La formation politique mise en cause jure par le fait qu’elle ne s’identifie qu’à l’opposition, même si elle collabore avec le pouvoir en place. Ce qui n’a d’ailleurs pas commencé par elle, rappelle son député Saïkou Yaya Barry.
‘‘Que cela soit clair et net : l’UFR, pour des intérêts publics, a décidé d’aider l’Etat à se sortir de la situation. L’UFR est un parti politique valablement constitué. La preuve, nous avons notre groupe parlementaire’’, précise le responsable de la jeunesse du parti de l’ancien Premier ministre Sidya Touré.
Répondant aux propos selon lesquels l’UFR drague la mouvance présidentielle tout en lorgnant les places réservées à l’opposition, le député Barry place ceci : ‘‘Nous sommes dans notre position de satisfaire et d’aider la population guinéenne. Que cela plaise ou non à certains. Nous n’avons pas été, en tant que partis politiques, les premiers à avoir des personnes au sein d’un gouvernement. L’UFDG qui le dit aujourd’hui, Bah Oury était, dans le gouvernement de Souaré sous feu le général Lansana Conté, chargé de la Réconciliation nationale. Cela n’a pas fait changer le statut de parti politique de l’opposition à l’UFDG’’, justifie-t-il.
‘‘Donc, notre position reste inchangée vis-à-vis de ceux qui pensent que nous sommes de tel ou de tel autre camp. Nous suivons notre ligne. Et nous estimons que nous le faisons pour le bien des guinéens, même s’ils peuvent ne pas le reconnaitre aujourd’hui. Mais dans le temps, ils sauront que l’UFR fait un travail pour aider le peuple de Guinée à se sortir d’affaire’’, conclut-il.
Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info
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