[dropcap]S[/dropcap]ur financement du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), une trentaine d’hommes de médias, membres du Réseau des journalistes en population et développement (ReJePoD), prennent part à un atelier ouvert mardi à Kindia.
Ckeick Fall, représentant de l’UNFPA en Guinee, a déclaré à l’ouverture de l’atelier que le Réseau des journalistes en population et développement représente pour son institution un partenaire stratégique dans le cadre de la mise en œuvre du programme de coopération entre la Guinée et l’UNPA.
Selon lui, ce réseau doit devenir incontournable pour les autres partenaires au développement en Guinée et au-delà.
Pour Cheikh Fall, la Guinée dispose d’une richesse à part l’or, le diamant et la bauxite. ‘’Il s’agit des jeunes qui représentent environ 2/3 de la population et plus de la moitié des jeunes ont moins de 20 ans. Pour peu qu’on y investisse de façon adéquate, cette jeunesse constitue une manne, un potentiel, un levier pour le développement socio-économique du pays’’, indique-t-il à l’assistance.
Investir sur cette jeunesse, souligne-t-il, ‘’c’est investir dans la paix, la sécurité et la stabilité sans lesquelles on ne peut pas parler du développement. Le manque d’opportunité pousse beaucoup de jeunes à la radicalisation, à l’extrémiste et au fondamentaliste’’.
Ce fonctionnaire onusien a indiqué aux participants ses attentes à l’issue de la formation. ‘’Le rôle qui est attendu de vous est immense, voire historique. L’UNFPA fonde beaucoup d’espoirs sur vous. Ce partenariat devra créer un espace de dialogue continu, ouvert et apaisé et engagé des échanges riches et constructifs entre les communautés et les décideurs à tous les niveaux’’, a soutenu le représentant résident de l’UNFPA en Guinée.
La contribution des médias est indispensable pour inverser la tendance des statistiques susmentionnées, indique-t-il. Mais pour cela, recommande Cheick Fall, ‘’il est nécessaire que vous qualifiez votre travail, que vous le bonifiez afin de vous permettre de jouer pleinement votre rôle dans le processus d’atteinte des objectifs de développement durable par la Guinée’’.
Selon des chiffres avancés par M. Fall, une enquête démographique de la santé datant de 2012 révèle qu’en Guinée, ‘’la mortalité maternelle est estimée à 724 pour 100.000 naissances vivantes. Tandis que les accouchements non assistés s’élèvent à 53%, la préservation contraceptive reste faible et s’élève à 5, 6%, le taux de prévalence du VIH pour les tranches d’âge de 15 à 49 ans est de 1,7% et 34% des adolescentes ont déjà commencé leur vie reproductive avant 18 ans. Le taux de prévalence des MGF/E est de 97%, le taux de prévalence des VBG est de 91, 1%’’. Des chiffres qui interpellent tout un chacun.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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Le seul pays soit disant democratique qu’ont ne dit pas ce qu’on veu sans se faire tuer, tabassé ou s’enprisioner c’est domage,