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L’Unicef soutient les ministres Bogola Haba et Yaya Kairaba : ‘’Chaque jour qu’un enfant passe en prison, il se rapproche d’un mode de vie incontrôlable’’

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Le système des Nations Unies, à travers l’Unicef, qualifie de noble l’initiative des ministres de la jeunesse et de la justice visant à réduire la présence des enfants et des jeunes dans les milieux carcéraux du pays. Pour le représentant de l’Unicef en Guinée, la prison ne doit pas être un endroit où un enfant peut grandir.

‘’Quelques jours après vos nominations, vous avez pris la peine de regarder une question importante, une question de solidarité humaine, de droits de l’homme et de l’enfance. Quand nous nous sommes rencontrés de façon fortuite, vous avez voulu qu’on se retrouve pour discuter de ce qu’on peut faire pour aider ces jeunes, ces enfants pour leur donner une seconde chance. C’est certainement la meilleure chance pour qu’ils puissent se resserrer au plan économique et social. C’était juste la semaine dernière et nous voici aujourd’hui, réunis pour mettre nos efforts ensemble afin de faire en sorte que le milieu carcéral ne soit pas un milieu où l’enfant grandit mais où l’enfant peut rester dans de meilleures conditions et apprendre’’, indique le représentant de l’Unicef en Guinée.

Pour Félix Kebo, ‘’les ministres de la jeunesse et de la justice s’attaquent à un problème épineux. Et il est important qu’on attaque la justice juvénile et trouver des solutions idoines.  On doit faire en sorte que le milieu carcéral ne soit pas un milieu où l’enfant fait sa vie jusqu’à 18 ans ou au-delà’’.

L’agence onusienne en charge de la protection de l’enfance promet un accompagnement à plusieurs niveaux. ‘’Il s’agit d’un accompagnement au niveau politique pour savoir si nous avons les instruments juridiques en place. Ensuite, nous allons regarder ensemble ce qu’on peut faire immédiatement pour les enfants qui sont en prison, travailler sur le préventif, mais aussi sur le curatif pour donner une seconde chance à ces enfants. Nous devons parler, trouver des mesures pour les sortir de là et les accompagner dans la mesure du possible à travers des formations professionnelles rapides’’, explique-t-il.

‘’Nous sommes prêts à accompagner le processus. Nous avons l’expérience dans d’autres pays que nous pouvons partager avec vous. Nous pouvons voir ce qui est faisable pour développer tout ce qui est mesures de détention préventive, faire en sorte qu’il y ait l’apprentissage et que si l’enfant est condamné, que son dossier soir remis sur la table du juge dans de meilleures conditions de sorte que l’enfant puisse sortir, passer certainement par une famille d’accueil transitoire pour reprendre à vivre en attendant de l’insérer dans sa famille’’, souligne-t-il.

Il appelle les cadres à réfléchir sur des ‘’actions concrètes et réalisables dans les meilleurs délais. Parce que chaque jour qu’un enfant passe en prison, il se rapproche d’un mode de vie incontrôlable. Donc, il est impérieux que nous puissions réagir, car le milieu carcéral n’est pas un milieu pour un enfant’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

00224 622 98 97 11/boussouriou.bah@visionguinee.info

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