[dropcap]A[/dropcap]u sortir d’une plénière lundi 4 avril, le député Aboubacar Sylla a annoncé l’adhésion de l’Union pour le progrès de la Guinée (UPG) à l’opposition en déclarant à la presse : “Nous venons de recevoir l’adhésion de l’UPG, pour le moment verbale et qui va être certainement formalisée, à l’opposition républicaine dans les prochains jours”.

Le porte-parole de l’UPG a apporté un démenti catégorique aux propos de son homologue de l’opposition. “Jean Marie Doré avait soutenu le président Alpha Condé lors des dernières élections”, rappelle Ahmed Kourouma, ajoutant que : “Nous n’entendons pas nous faire dicter notre ligne de conduite et personne ne va nous dire ce qu’on doit faire”.

“Nous sommes un parti mur et historique. Nous entendons suivre jusqu’au congrès notre ligne politique, celle qui a été tracée par l’un des plus illustres hommes politiques de ce pays et non des moindres”, clarifie-t-il sur la radio Espace Fm.

Sur la position de son parti, Ahmed Kourouma soutient que l’UPG se situe au dessus des “querelles personnelles de gauche ou de droite, mouvance présidentielle ou opposition”. Il fait remarquer qu’il y a dans ce pays “une nouvelle voie à expoiter et qu’on ne peut pas frustrer une partie des citoyens sous prétexte d’un bipartisme”.

Le porte-parole de l’UPG met en garde ceux qui s’expriment au nom de sa formation politique sans consultation préalable : “Je voudrais dire à certaines personnes de l’opposition, tout comme de la mouvance qu’avant de parler au nom de l’UPG, qu’on nous consulte d’abord parce que nous sommes structurés avec un bureau politique, des militants qui ont des convictions”.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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