[dropcap]D[/dropcap]epuis sa création, l’Union pour le progrès et le renouveau (UPR) a connu des hauts et des bas. Une situation qu’Elhadj Bah Salim, membre du bureau exécutif qualifie de normale dans la vie d’un parti politique.

‘’En 2002, l’UPR a eu 20 députés. On devait en avoir plus. Mais le président de la République à l’époque avait demandé à avoir tous les uninominaux. Aujourd’hui, nous n’avons qu’un seul député’’, indique le vice-président de l’assemblée nationale.

Un parti politique, relativise-t-il, est comme un  train. L’essentiel, dit-il, c’est d’arriver à la dernière station avec des passagers. ‘’Nous ne sommes pas seuls, les partis politiques marchent comme ça. A chaque gare, des passagers débarquent’, illustre l’honorable Salim Bah. Ce qui est important, à ses yeux, c’est l’existence de 45 fédérations du parti à l’intérieur du pays. ‘’L’UPR existe encore. Il reviendra avec force. Nous allons rebondir. Et nous allons faire revenir ceux qui étaient partis’’.

Pour y arriver, détaille-t-il, ‘’nous nous déployons sur le terrain pour parler avec les gens pour leur faire comprendre la vérité. Et vous verrez les résultats pendant les élections en perspective’’.

‘’J’ai pris contact avec des gens et j’ai pu réinstaller des sections, des fédérations. Nous avons aussi installé le parti là où il n’existait pas’’, rassure-t-il avant de conclure que ceux qui ont quitté l’UPR, à un moment donné, reviendront d’eux-mêmes.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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