[dropcap]L[/dropcap]a première dame de la République, Djénè Kaba Condé a présidé samedi une cérémonie de promotion de la santé maternelle, néonatale et infantile. L’évènement s’est déroulé en présence de Barbara Dickerson, la directrice de l’USAID en Guinée et de plusieurs autres acteurs intervenant dans le domaine de la santé.

Dans son discours de circonstance, le first lady a noté une chute des indicateurs de santé dans les hôpitaux et centres de santé après le passage d’Ebola. Ce qui a conduit, selon dame Djénè Kaba Condé, à la résurgence de certaines maladies telles la polio, la rougeole et la fièvre jaune.

Elle fait état de la baisse du nombre de femmes dans les services de consultations prénatales qui, selon elle, préfèrent accoucher à la maison en se privant de soins de qualité offerts dans les structures sanitaires.

‘’Il est temps pour les mamans de se ressaisir et de s’engager dans les activités de promotion de la santé de la mère et de l’enfant’’, déclare la première dame de la République, qui pense qu’il est inadmissible qu’une femme meurt en donnant la vie pour la simple raison que sa grossesse n’a pas été suivie.

‘’Les femmes enceintes et les enfants ne devraient plus mourir dee paludisme. J’invite nos futures mamans à aller en consultation prénatale, accoucher dans les structures sanitaires afin de bénéficier de l’assistance d’un agent qualifié’’, lance-t-elle à l’endroit des femmes à qui elle demande de faire vacciner les nouveau-nés.

‘’Faites vacciner vos enfants 5 fois avant l’âge d’un an pour prévenir les maladies courantes et les vaccinations complémentaires qui renforcent l’immunité de vos enfants. Je vous invite à davantage hygiène pour éviter certaines maladies et plus d’engagement pour la promotion de la santé maternelle et infantile, car l’avenir de vos enfants se trouve entre vos mains’’, surenchérit Djénè Kaba Diakité.

Pour sa part, Barbara Dickerson, la directrice de l’USAID en Guinée a soutenu que la promotion de la santé de la femme et de l’enfant doit se faire  par la formation, mais aussi à travers des activités génératrices de revenus, la protection des droits de la femme ainsi que la lutte contre les violences faites sur le genre.

‘’Nous avons tous entendu qu’un bébé a perdu sa mère en le mettant au monde’’, souligne-t-elle, avant de réitiérer l’engagement de son institution à ‘’aider les femmes à participer pleinement à tous les secteurs de développement dans ce pays et à réduire le taux mortalité maternelle et néonatale’’.

Salématou BALDE, pour VisionGuinee.Info