[dropcap]D[/dropcap]es langues commençaient à se délier pour faire un lien entre la visite de la procureure de la Cour pénale internationale (CPI) et le retour annoncé de Dadis Camara à Conakry. Mais pour Fatou Ben Souda, c’est une pure coïncidence. La preuve, a-t-elle dit aux médias, est qu’elle a été invitée par les autorités guinéennes depuis octobre 2014 pour s’enquérir de l’évolution de l’enquête sur le massacre du 28 septembre 2009.
A titre personnel, explique-t-elle, ‘’je suis à ma quatrième visite à Conakry. Nous suivons cette affaire avec attention depuis six ans. En réalité, ma visite en Guinée n’a rien à voir avec l’annonce du retour de Dadis à Conakry’’.
Et de préciser : ‘’Il se trouve que j’ai été invitée par le ministre de la Justice au mois d’octobre dernier. Mais pour des questions de calendrier et de disponibilité, je n’ai pas pu honorer cette invitation auparavant. Si j’avais pu venir plutôt, je l’aurais fait’’.
Pour soutenir son argumentaire, la procureure de la CPI assure qu’il s’agit d’une visite prévue depuis de longue date. ‘’Mon domaine d’actions, c’est la justice et non pas la politique. J’exerce mon mandat sans aucune considération politique. De par le passé, nous n’étions pas satisfaits des progrès qui ont été enregistrés. Mais les choses ont changé plus récemment, en particulier après la nomination du ministre de la Justice Maître Cheick Sako qui a accordé aux juges le soutien nécessaire’’.
Fatou Ben Souda quitte Conakry satisfaite, selon ses propres termes. Le dossier du 28 septembre qu’elle suit de près semble progresser, reconnait-elle devant des journalistes : ‘’Aujourd’hui, plus de 500 victimes et témoins ont été entendus, au moins 14 personnes ont été inculpées. Donc il s’agit de développement très significatif’’, s’est-elle félicitée.
‘’Nous étions insatisfaits avant des progrès et nous l’avions signalés aux autorités, les choses ont changé et nous encourageons les autorités à continuer sur cette lancée pour faire en sorte que justice soit rendue’’, souligne la procureure de la Cour pénale internationale, qui rappelle aux uns et autres que ‘’l’heure de l’impunité est révolue, vous ne pouvez pas ratifier le statut de Rome et ignorer simplement des crimes lorsqu’ils sont commis’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
00224 666 90 54 16/boussouriou.bah@visionguinee.info
oh! que si Madame
Vous pouvez continuer, mais ne nous vexer pas trop. Faites votre boulot rapidement et merci d’avance de vivre sur nos vies de miserables. Pauvre de nous !