[dropcap]C'[/dropcap]est un mélange d’indignation et de colère qui étreint les populations de Macenta après la mort de Laye Condé, élève à l’école élémentaire Zégbléla Togba Pivi. L’enfant, dont la mère a quitté le domicile conjugal, vivait sous le toit de son père avec sa marâtre.
Après le départ de sa première épouse, Abdoulaye Condé, chauffeur de profession, s’est remarié avec une nouvelle femme qui, selon le correspondant à Macenta de la Radio nationale, ne voulait pas sentir la présence du gamin dans son foyer. Tout comme son père d’ailleurs.
Le mardi 16 juin, l’enfant apprend que sa mère, en provenance de Nzérékoré, est arrivée au quartier Macenta Koura, pour assister à un mariage. Il demande ainsi à son père la permission d’aller saluer sa génitrice qui était dans les parages. Une demande à laquelle n’accédera malheureusement pas le daron.
Furax, le lendemain à l’aube, il s’en prend à Laye Condé qu’il commence d’abord par ligoter avant de le rouer de coups violents au niveau du bas-ventre, nous indique-t-on. Chauffeur de profession, il laissera le petit ligoté pour aller à un marché hebdomadaire.
Pendant ce temps, les cris de détresse du petit Laye ont attiré l’attention du voisinage qui accoure aussitôt sur les lieux. Transporté à l’hôpital, le gamin, rendra l’âme peu après son hospitalisation.
La police a appréhendé le père du défunt qui s’apprêtait à se rendre à Gueckédou. Son épouse, recherchée pour ‘’abstention délictueuse’’ a pu prendre la poudre d’escampette après avoir eu vent de la mort du gamin et avant l’arrivée des services de sécurité.
Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info
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