Le procès sur les évènements du 28 septembre a repris ce lundi 13 novembre malgré l’absence du colonel Claude Pivi dans le box des accusés. Les avocats ont à tour de rôle indiqué au tribunal que leur sécurité est menacée.
‘’Nous ne nous sentons pas en sécurité’’, confirme Me Alpha Amadou DS Bah qui souligne qu’il ‘’y a eu plusieurs récits faisant état de personnes qui suivent des avocats de façon incognito’’.
L’avocat des parties civiles affirme que ‘’nous ne sommes pas pleinement en sécurité. Depuis le début de cette affaire, aucune mesure concrète a été prise pour la sécurité de tous les intervenants à ce procès. Il est temps que les personnes chargées de la sécurité proposent des solutions concrètes afin que tout le monde se sente en sécurité’’.
L’homme de droit fait remarquer que ‘’l’absence de Pivi aura un impact négatif sur le procès. Certains témoins l’indexent formellement. On aura souhaité que cela se fasse devant lui. Il y a aussi une autre phase ultime qui consistera à la confrontation entre les accusés. Il y a beaucoup de contradictions entre les déclarations de Pivi et de la plupart des accusés’’.
Pour Maitre DS Bah, la présence de Pivi dans le box des accusés est une ‘’nécessité absolue. Puisqu’il est toujours en cavale, nous attendons qu’il soit mis aux arrêts. Il a organisé sa propre fuite’’.
Rappelant que l’ancien ministre chargé de la sécurité présidentielle est ‘’poursuivi pour des crimes très graves’’ dans l’affaire du 28 septembre. C’est pourquoi, dit-il, ‘’il doit répondre de ses actes devant la justice. Nous attendons qu’il revienne de façon volontaire ou que sa traque continue afin de le ramener par la force’’.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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