La présidente du Front pour l’alliance nationale (FAN) demande au camp de Cellou Dalein Diallo et Cie d’accepter de venir à la table de dialogue sans préalables. Makalé Camara indique aux Forces vives de Guinée que la solution se trouve autour de la table.

L’ancienne ministre des affaires étrangères estime que la Guinée ne peut pas développer sans la paix. ‘’Il faut que nous puissions nous asseoir autour de la table pour dialoguer, parler yeux dans les yeux comme des frères, des parents et regarder dans la même direction pour que notre pays puisse s’en sortir’’, suggère Mme Makalé Camara dans Mirador.

La présidente du parti FAN demande à Cellou Dalein Diallo, Alpha Condé, Sidya Touré et Cie d’accepter de privilégier le dialogue.

‘’Il faut que les différents protagonistes acceptent de venir autour de la table, qui qu’ils soient, pour que nous puissions parler de la même chose, de notre Guinée commune. Il faut venir à la table de dialogue sans conditions. C’est autour de la table qu’on va poser les conditions de sa participation, qu’on va pouvoir demander des choses. Je sais qu’on a beaucoup de prisonniers, mais il faut venir autour de la table pour demander de les libérer’’, indique-t-elle.

‘’Ce pays ne pays ne peut pas aller dans la fracture puisque nous sommes une même famille. Qu’on continue de se parler, de s’écouter pour éviter que ce pays ne verse. Nous sommes un pays qui n’a pas connu la guerre. Donc il faut éviter cela et je pense que seul le dialogue, la concertation peu nous faire éviter cela’’, ajoute-t-elle.

Selon elle, ‘’quand les marches se passent dans notre pays, nous savons quelles sont les conséquences pour nos enfants. Ce sont les petits enfants qui s’érigent dans la rue alors qu’ils ne savent même pas de quoi ils parlent’’.

‘’Il faut que chacun puisse dire à son enfant de ne pas être dans la rue. La solution se trouve autour de la table et non dans la rue. Même si les marches ont lieu, on a vu dans ce pays que ce n’est pas la solution. Les marches ont eu lieu plusieurs fois dans ce pays, elles n’ont pas réglé grand-chose. Même si les marches ont lieu et que des choses horribles arrivaient, que Dieu nous en garde, nous finirons toujours par se retrouver autour de la table et se parler’’, poursuit Makalé Camara.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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