[dropcap]C[/dropcap]ette ancienne ministre et ancienne ambassadrice de Guinée au Sénégal puis en France est l’actuelle cheffe de la diplomatie guinéenne. En tant que tel, Makalé Camara a le droit de regard sur tout ce qui se passe au sein de son administration de compétence, comme le mouvement du personnel.
Mais dans le gouvernement piloté par le Premier ministre Mamady Youla et présidé par l’ancien opposant historique, cela ne lui donne pas tous les privilèges de participer au choix des cadres devant asseoir son autorité, et bénéficier en retour des considérations dues à son rang. Elle est écartée de tout ou presque.
Tout se décide à son insu et sans la moindre consultation de la ministre qu’elle est. Sur certains dossiers, ses subordonnés des Affaires étrangères sont mieux informés qu’elle de la marche à suivre.
Dernièrement, deux nominations lui sont tombées dessus alors qu’elle effectuait une mission hors du pays. Ce n’est que lorsque le syndicat des travailleurs a battu le pavé à la Direction nationale des Guinéens de l’étranger que dame Camara a été informée de ce qui se tramait dans la maison qu’elle est censée diriger.
La protestation contre la nomination lundi 11 juillet 2016 de Mme Aminata Camara, ancienne cheffe de cabinet du ministère des Guinéens de l’étranger érigé en Direction nationale des Guinéens de l’étranger qu’elle est appelée à occuper et de M. Mamadou Saitiou Barry ancien chargé de missions dudit comme son adjoint, a étalé au grand jour non seulement le manque d’égard de Sèkhoutouréya à l’endroit de la ministre Mais aussi le profond malaise dans lequel baignent certains cadres obligés de revoir aux mêmes postes des «gens qui ont fait main basse» sur les droits de missions, de bourses d’études et autres avantages comme les dotations en carburant.
Seul Dieu qui connais la vérité, prions à ce qu’i fasse la lumière au grand jour, amine yarabih.