[dropcap]P[/dropcap]our l’ancien ministre de la communication, sans nul doute, le 19 décembre 2019, date à laquelle a été rendu public le projet de nouvelle constitution, restera dans les annales de l’histoire de la Guinée.

Makanera indique que le débat, engagé depuis des mois sur la nécessité de l’adoption d’une nouvelle constitution, a permis de classer les guinéens trois groupes : ‘’Ceux qui se sont complètement opposés, ceux qui ont réclamé leur droit légitime à l’établissement d’une nouvelle constitution et ceux qui sont neutres’’.

Il affirme que ‘’le président de la République, en bon démocrate, s’est mis au-dessus de la mêlée et écouté le peuple. Après avoir consulté beaucoup de guinéens à travers le Premier ministre, il a décidé de trouver une solution idoine : celle de préparer une nouvelle constitution pour nous envoyer au référendum. Seul le référendum permettra de savoir où se trouve la majorité des guinéens’’.

L’ancien porte-parole de l’opposition républicaine appelle les guinéens à ‘’faire en sorte, à travers cette opportunité qui nous est offerte, de créer les conditions d’une vraie démocratie qui tiendra compte des attentes de la génération actuelle sans occulter l’avenir des générations futures. Il nous faut quitter le débat de caniveaux. Sortons du débat de personnes pour voir l’avenir de la nation’’.

Il a adressé ses félicitations à ‘’tous ceux qui se sont investis pour l’établissement d’une nouvelle constitution à travers la CODENOC. Nous avons gagné une première bataille, mais nous n’avons gagné d’abord la guerre. Il faudrait qu’on resserre les rangs pour faire adopter le projet de nouvelle constitution dans un climat de paix, de quiétude et de tranquillité’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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