[dropcap]L[/dropcap]e président de la République a, par décret, confirmé mercredi soir, l’élection de Mohamed Lamine Bangoura à la tête de la cour constitutionnelle. L’ancien ministre de la communication dit ne pas être surpris par cet acte d’Alpha Condé qu’il accuse d’être de mèche avec les frondeurs pour destituer Kélèfa Sall.
Alhousseine Makanera assure qu’il est loin d’être surpris par le décret du professeur Alpha Condé confirmant Mohamed Lamine Bangoura à la présidence de la cour constitutionnelle.
‘’On a compris que le président de la République était en connivence avec les membres de la cour constitutionnelle qui voulaient faire partir Kélèfa Sall. Donc, la confirmation de Mohamed Lamine Bangoura n’a surpris personne’’, déclare l’ancien ministre de la communication.
Il estime que les uns et les autres devraient se battre pour faire respecter le principe de séparation pouvoirs en Guinée.
‘’Il parait que la lettre que Kélèfa Sall a adressée au président la République est tombée dans les mains des membres de la cour constitutionnelle. Tout cela prouve qu’il y avait une communication entre les frondeurs et l’exécutif’’, accuse l’ancien compagnon d’Alpha Condé
Pour lui, ‘’On n’a pas besoin d’être devin pour comprendre que la cour constitutionnelle a été fragilisée par la complicité de l’exécutif’’.
Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info
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Toute la question est de savoir ce que l’opposition républicaine (OR) et les organisations de la société civile guinéenne (OSC) envisagent pour contrer les velléités de 3e mandat d’AC désormais.
Et pendant que le contre-feu politique de ce dossier focalisera ainsi l’actualité, ce sont ceux du PAC et surtout de l’installation des élus communaux que le pouvoir RPGiste cherche à faire oublier et continuer à gagner du temps pour ne pas (devoir) respecter les échéances électorales prévues en 2019 et 2020.
Le calcul des stratèges d’AC est aussi élémentaire que çà.