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Makanera sur sa sortie médiatique après la nomination de Bah Oury : ‘’Ce n’est pas pour quémander un poste’’

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Dans un entretien à VisionGuinee, Alhsouseine Makanera, après la nomination de Bah Oury au poste de Premier ministre, a laissé entendre que ‘’j’ai failli même laisser ma vie quand il a été arrêté en 1993’’. Une sortie médiatique qui a déclenché une vague de moqueries à son encontre sur les réseaux sociaux.

L’ex-ministre de la communication assure son témoignage au sujet de Bah Oury n’est nullement une manière de quémander un poste dans la future équipe gouvernementale.

Au micro de VisionGuinee, au lendemain la nomination de Bah Oury, a félicité Bah Oury, avant de poursuivre : ‘’Lui et moi, nous sommes parmi les plus anciens de la classe politique guinéenne. Nous avons commencé le combat ensemble, j’ai failli même laisser ma vie quand il a été arrêté en 1993 par le ministre de la sécurité d’alors Alseny René Gomez. Donc, je ne peux que saluer sa nomination au poste de Premier ministre et lui adresser mes félicitations’’.

Cette sortie de l’ex-ministre de la communication lui a valu des moqueries sur les réseaux sociaux. De passage sur Djoma TV, Alhousseine Makanera a apporté des précisions. ‘’M. Bah Oury, je l’ai connu il y a plus de tente ans. Il appartient à la deuxième génération de politiques guinéens après Sékou Touré et Cie’’, a-t-il introduit.

‘’Sur les réseaux sociaux, j’ai vu des gens qui se moquaient quand j’ai dit que lorsque M. Bah Oury a été arrêté en 1993, et que ce jour-là, j’ai failli laisser ma vie. Ce n’est pas faux. Quand il a été arrêté en 1993, Bah Mamadou a appelé la jeunesse de l’UNR, la JNR. Il nous a dit : ‘Vous avez vu, ils ont arrêté Bah Oury’. Nous avons dit : ‘M. Bah, laissez-nous régler cette affaire-là’. Le lendemain, on a pris les principaux carrefours, on a brulé les pneus et avant 11h, Bah Oury était libre’’, a ajouté M. Makanera.

‘’Il n’était pas le seul. Quand le professeur Alpha Condé a été chassé à Mafèrinyah aussi, toujours en 1993, la première personne qui a pris le micro pour défendre Alpha à Pamelap,c’était moi. Ce jour-là aussi, c’est Dieu qui m’a sauvé’’, a-t-il révélé.

Ce cadre de l’ancien parti au pouvoir précise que ce petit rappel de l’histoire, ‘’c’est pour dire aux gens que ce que je suis en train de dire, ce n’est pas pour quémander un poste’’.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

00224 621 77 38 52/bahpathe17@gmail.com

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