L’Union des forces républicaines (UFR) a dénoncé, ce samedi 7 décembre, les arrestations arbitraires et kidnappings d’opposants à la conduite actuelle de la transition par le CNRD. Malgré les menaces, le parti de Sidya Touré n’entend pas reculer dans le combat pour exiger le départ de la junte le 31 décembre 2024.

Le secrétaire général du Conseil de jeunes de l’Union des forces républicaines (UFR) denonce la montée en flèche des menaces contre les acteurs qui dénoncent la conduite de la transition du CNRD.

“Aujourd’hui, le président du MoDeL, M. Aliou Bah, est menacé d’arrestation. Et nous avons déjà vu l’un des journalistes qui était menacé par une arrestation, Marouane Camara, arrêté finalement. Ça fait encore un de moins pour la presse guinéenne”, regrette Mouctar Kalissa, assurant que son parti ne compte pas céder malgré les menaces. “Je le redis ici. On n’a pas peur d’être arrêtés. On n’a pas peur de les affronter”.

Ce proche de Sidya Touré demande au président de la transition de respecter ses engagements de céder le pouvoir le 31 décembre 2024.

“La seule chose que nous leur demandons, c’est le respect de leurs engagements. Le bon soldat, c’est le respect de sa parole. C’est une désolation quand un soldat s’engage et qu’il ne respecte pas son engagement”, fait remarquer M. Kalissa.

“Nous leur disons que nous les attendons à main ferme le 31 décembre, la date butoir. L’UFR, parti républicain, est aux aguets”, prévient-il.

Pathé BAH, pour VisionGuinee.Info

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