[dropcap]L[/dropcap]e vendredi 28 aout dernier, les chefs d’Etat de la Cedeao ont tenu par visioconférence un deuxième sommet extraordinaire axé sur la situation sociopolitique du Mali, suite à la démission d’Ibrahima Boubacar Keita (IBK).
Dès l’annonce du départ d’IBK du pouvoir, la Cedeao a pris des sanctions contre le Mali. Vendredi dernier, l’organisation sous-régionale a décidé de les maintenir pour contraindre la junte à rendre le pouvoir aux civils.
‘’Si nous voulons éviter d’affaiblir la médiation, il ne faut pas lui priver de cet outil essentiel que sont les sanctions. Parce que sans les sanctions, on n’aurait pas pu obtenir la libération d’IBK. Donc les sanctions sont les outils essentiels importants qu’il faut maintenir, reconduire’’, a déclaré Mahamadou Issoufou, président en exercice de la Cedeao.
L’ancien ministre guinéen de l’Elevage Mohamed Tall pense que ‘’l’intervention militaire au Mali est une opportunité pour améliorer le fonctionnement des institutions et répondre ainsi aux aspirations des maliens’’.
Le directeur de cabinet de Sidya Touré estime que les dirigeants de sous-région devraient revoir leurs copies.
‘’Au-delà des condamnations stériles, les dirigeants africains devraient davantage œuvrer pour le renforcement des institutions’’, assure M. Tall.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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