Mamadou Sylla contesté à l’assemblée nationale : ‘’Jusqu’à preuve du contraire, il n’y a pas de chef de file de l’opposition’’
[dropcap]L[/dropcap]e coordinateur du Bloc de l’opposition constructive (BOC) continue de contester le statut de chef de file de l’opposition au président de l’Union démocratique de Guinée (UDG), Mamadou Sylla.
Ibrahima Sory Diallo estime que l’homme d’affaires dont le parti dispose de quatre sièges à l’assemblée nationale ne peut en aucun cas bénéficier des privilèges liés au statut de chef de file de l’opposition.
‘’Quand on parle de chef de file de l’opposition, c’est une force politique, pas un parti politique qui n’a aucune force sur le terrain. Jusqu’à preuve du contraire, il n’y a pas de chef de file de l’opposition. Il n’y a aucune force politique à l’hémicycle qui peut porter ce chapeau’’, a-t-il déclaré.
Avant de poursuivre : ‘’Lorsqu’on parle d’une force politique, c’est la capacité du leader d’être autonome. C’est le cas pour l’UFDG et le RPG qui n’ont pas besoin de se coller à un autre parti politique pour avoir un groupe parlementaire’’.
‘’Si trois députés démissionnent aujourd’hui de l’Alliance patriotique, il ne peut plus avoir un groupe parlementaire. Après, on me parle de chef de file de l’opposition. Il ne peut pas sortir mille personnes dans les rues de Conakry. Donc qu’on arrête d’attribuer les titres à des personnes’’, a coupé court Ibrahima Sory Diallo.
Aissatou DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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Cette fois-ci,Ibrahima Sory Diallo a bien mis les points sur le « I » contre Mamadou Sylla de Futurelec…de l’udg.
Ce dernier se gargarise du mot de chef de fil de l’opposition politique guinéenne avec 3 ou 4 faux-semblant de députés à l’assemblée nationale illégitime et illégale.Car,Alpha Condé n’a fait qu’une répartition (nommination et/ou attribution) de postes lors des élections législatives du 22 mars dernier et contestées par tous les guinéens sauf les RPGistes et ses acolytes politiques.
Donc,Sylla doit absolument arrêter son cirque de chef de fil sans militants représentatifs à sa base électorale crédible.
Malgré toutes ses faiblesses, il demeure aujourd’hui, le chef de file de l’opposition guinéenne. Ce n’est pas l force de mettre des milliers de personnes dans les rues qui détermine la légitimité politique…
C’est faire descendre des personnes dans la rue qui fait la politique ?