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Mamadou Sylla rencontre plusieurs opposants au 3e mandat en prison

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[dropcap]L[/dropcap]e chef de file de l’opposition, accompagné de membres de son cabinet, a rendu visite aux détenus arrêtés avant, pendant et après la présidentielle du 18 octobre. Mamadou Sylla a appelé les autorités judiciaires à accélérer l’organisation du procès de ces opposants au troisième mandat afin de les situer sur leur sort.

‘’On les a vus, on a vu la majorité parmi eux. Il y a 55 personnes qu’on a vues. On avait voulu rencontrer 69. On nous a dit qu’il y a une vingtaine de cas de Covid-19 qui sont au centre de traitement épidémiologique. On est très satisfaits. Tous ceux qui ont pris la parole nous ont félicités avant de nous encourager sur cette lancée’’, a déclaré le chef de file de l’opposition au terme de la visite.

Avant de poursuivre : ‘’Ils voient à la télé ce que nous faisons. Nous leur avons remonté le moral en disant que beaucoup d’hommes sont passés par là. Moi-même j’ai fait 12 jours à la Maison centrale de Conakry. J’ai relaté cela. On a vu des gens sortir de prison pour aller s’asseoir automatiquement sur le fauteuil de président de la République. L’actuel président a fait deux ans ici, aujourd’hui il est président de la République’’.

Mamadou Sylla déclare avoir pu rencontrer les opposants ‘’Chérif Bah de l’UFDG, Abdoulaye Bah de Kindia, Ismaël Condé, vice-maire de Matam, Fatou Bangoura du RPG. ‘’Ceux qu’on a pu rencontrer, physiquement, ils se portent bien, sauf Mme Fatou Bangoura qui a un problème au niveau du pied’’, a-t-il précisé.

‘’Cellou Baldé, Ousmane Gaoual Diallo, Madic 100 Frontières, Souleymane Condé qui sont malades [de Covid-19] ont envoyé leurs salutations pour nous dire qu’ils ont donné leur accord’’, a-t-il renchéri.

L’homme d’affaires fait remarquer qu’ils sont détenus sans être jugés depuis des mois. ‘’On n’ignore les charges retenues contre eux. Nous demandons au ministère de la Justice, les magistrats, le procureur de diligenter leurs dossiers pour les juger. Certains nous ont dit qu’ils ont fait six mois sans être présentés à un juge. Si on arrête quelqu’un et on dit qu’il est en conflit avec la loi, il faut le juger rapidement afin qu’il sache ce qu’on lui reproche’’, a plaidé le chef de file de l’opposition.

Quant au président de la République, a-t-il souligné, ‘’on peut demander sa clémence pour leur pardonner au nom de la paix et de la quiétude sociale. Mais cela n’est possible qu’après des condamnations. S’ils ne sont pas jugés, on ne peut pas aller vers lui’’.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info

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