[dropcap]A[/dropcap]phone tout au long des grèves qui ont secoué le secteur de l’enseignement, le Premier ministre Mamady Youla est sorti de son mutisme le 1er mai, à l’occasion de la fête internationale du travail, pour régler des comptes.
Le patron de la primature estime que ces crises, aux multiples effets, ont porté un coup aux efforts du gouvernement pour la mise en place de programmes et projets de développement.
‘’Notre pays a été malheureusement et une fois de plus perturbé par des mouvements syndicaux, parfois, incontrôlés au cours de l’année écoulée’’, a déclaré en substance Mamady Youla, qui assure qu’il a fallu une fois de plus ‘’remettre en cause des avancées majeures sous l’autel du compromis, et compromettre ainsi des équilibres fragiles obtenus au prix de grands sacrifices’’.
‘’Voici tout le paradoxe de notre environnement social qui met face à face des responsables sociaux qui ne concourent pas toujours à ramener la quiétude et à répondre aux aspirations légitimes des travailleurs’’, a continué le Premier ministre.
Appelant à plus de responsabilité dans les mouvements syndicaux, le chef du gouvernement souhaite que l’ensemble des travailleurs n’aient plus à ‘’souffrir des problèmes internes au sein d’une organisation qu’elle soit syndicale ou patronale’’.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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