[dropcap]L[/dropcap]e coordinateur général des opérations de révision des listes électorales dans la circonscription de Mamou a été retrouvé mort dans sa chambre ce mardi 2 juin par ses collègues qui l’avaient quitté dimanche 31 mai.

A la découverte de son corps sans vie, Noumounkè Diallo portait des balafres et d’autres signes de violences perpétrés sur lui. Toute chose qui sous-tend que le représentant de la Céni a été assassiné par des inconnus, puisque les traces sur son corps en font foi, souligne son adjoint.
Poursuivant, Ibrahima Diallo dénonce l’inertie des agents de sécurité qui ont été pourtant alertés depuis qu’ils ont constaté que Noumounkè n’était pas à son bureau jusqu’à 9 heures ce lundi. Or, il est le premier à s’y pointer tous les jours, précise M. Diallo.
Pour l’heure, les opérations d’enrôlement sont arrêtées jusqu’à nouvel ordre, dit-il, ajoutant que si rien n’est fait pour mettre hors d’état les présumés auteurs de ce crime, cet arrêt va s’étendre sur l’ensemble du territoire national.
Tout de même, le doute plane sur un quidam avec qui le défunt passait la nuit depuis son arrivée à Mamou, mais qu’il n’a jamais connu auparavant. Celui-ci est porté disparu après son audition à la Police suite à la disparition de Noumounkè Diallo.
Mady Bangoura, pour VisionGuinee.Info
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