Le ministre de l’agriculture et de l’élevage a annoncé jeudi que les autorités de la transition mettent les bouchées doubles pour permettre à la Guinée de dépendre moins de l’importation du riz.
Pour le ministre de l’agriculture, ‘’le prix du riz en Guinée est le plus stable en Afrique. Au pire des cas, nous sommes parmi les trois pays les plus stables en termes de maitrise de prix depuis l’avènement du CNRD. Vous pouvez comparer à tous les pays que vous connaissez. Le prix n’est en train d’augmenter. C’est le lieu de féliciter le ministre de l’économie et celui du commerce pour cet exploit’’.
Il annonce que les autorités de la transition ont l’ambition de mettre fin à ‘’l’augmentation drastique de l’importation du riz en Guinée. Notre importation augmente d’environ 100 mille tonnes chaque année. Si on est à 600 mille cette année, l’année prochaine, on est 700 à 800 mille tonnes’’.
En moyenne, détaille-t-il dans Mirador, ‘’notre importation augmente de 100 mille tonnes chaque année. Aujourd’hui, nous sommes à 800 mille tonnes de riz importées par an. Ce qui est extrêmement élevé. Mais ce n’est pas l’une des plus grandes importations en Afrique de l’Ouest. On ne peut même pas se comparer pas au Sénégal, à la Côte d’Ivoire, au Nigéria ou au Burkina Faso en termes d’importation de riz. Ils importent largement plus de riz que nous’’.
Si le Nigéria est le premier pays producteur de riz en Afrique de l’Ouest, le ministre Barry précise que ‘’cela ne veut pas dire que le Nigéria n’importe pas. Il importe largement plus de riz que la Guinée. La Guinée est le deuxième producteur de riz en Afrique de l’Ouest. Cela ne veut pas dire que notre pays s’autosuffit. Nous produisons beaucoup, mais ça ne suffit pas pour nourrir nos populations’’.
Aux dires de Mamoudou Nagnalen Barry, la Guinée a plus de chances que beaucoup d’autres pays pour atteindre l’autosuffisance alimentaire.
Cette année, souligne-t-il, ‘’on va renforcer la production du riz est du maïs. On a beaucoup investi dans la production de riz. Les résultats de la compagne sont attendus en novembre et décembre. A côté du riz, nous avons une campagne de diversification alimentaire. Il faut investir dans les tubercules’’.
Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info
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