Malgré la volonté affichée du gouvernement de réunir certains partis politiques autour de la table de dialogue en vue d’obtenir leur adhésion à la dynamique inclusive pour une transition apaisée vers des élections démocratiques, transparentes, les éternels grognons ont opposé un refus catégorique et projettent des manifestations de rue à partir du 10 mai prochain.

Pour installer leur ploutocratie, nuire à cette transition soutenue par la large majorité des citoyens guinéens, ils ont bipé désespérément le diable et se sont offusqués du fait que ce dernier ne décroche pas.

Désespérés, comme des âmes en peine, le 10 mai, ils ont encore manipulé de petites gens en les conduisant dans la rue pour risquer leur vie pendant que leurs familles et eux se prélassent en toute sécurité en Europe ou aux États-Unis, en se pourléchant les babines autour de steaks fumants ainsi que de champagnes de marque. Et quelle foule sera dans la rue ?

Dans une foule, il y a des convaincus, des curieux, des naïfs, des cons vaincus, des idiots utiles, des ventres posés sur deux pieds, des mangeurs, des bandits, des vandales, des suivistes et les “je-ne-sais-pas-ce-qui-ce-passe-ici”…

Et puisque leur mode opératoire est désormais connu, ils vont encore envoyer leur foule essaimer les rues, battre le macadam pour perpétrer des conspirations contre leur propre pays. Aveuglés par la haine et l’aigreur, leurs vandales vont pousser leurs ressentiments en s’attaquant aux biens communs à tous les Guinéens. Ils vont exposer leur folie meurtrière, leur violence aveugle. Un ramassis de gueux, de désœuvrés, de minus instrumentalisés et mis sur orbite, par une camarilla de politiciens véreux, à la recherche d’un passé doré perdu qu’ils veulent retrouver, va essayer de créer une subversion. Car, ils se sont jurés d’user de tous les moyens, y compris l’insurrection et la sédition, pour parvenir à leurs fins.

Ils oublient une chose, la jeunesse consciente ne participera jamais à la déstabilisation de son pays, car qui perdra en définitif ? Cette jeunesse et les Guinéens en général, en moins de deux ans, ont vu déjà l’œuvre colossale, formidable et gigantesque réalisée par le CNRD avec à sa tête le colonel Mamadi Doumbouya.

Ainsi, grâce au chef de l’Etat, la Guinée rattrape dans un bon élan ses handicaps historiques, tous ses déficits aux plans structurel, infrastructurel, économique, culturel, sociologique, ainsi que dans l’élargissement de l’espace d’expression des libertés. Et ces performances, les Guinéens le constatent, en dehors apparemment d’une certaine classe politique qui veut transformer ce pays en Far West où le règne de la terreur, la loi de voyous et de bandits font autorité.

Déjà, ces derniers jours, dans toute la zone de l’Axe, on a assisté à des scènes d’horreur et de violences aveugles que même les aborigènes et les indigènes de l’ère de la pierre taillée ne firent pas. Mais ces horreurs (vol, agressions physiques volontaires, vandalismes etc.) ont été servies aux Guinéens ces derniers jours, de Hamdallaye à la Cimenterie. Qu’est-ce qui peut donc justifier une telle frénésie ? Cette folie ? Cet esprit du mal ? A peine croyable !

La bêtise humaine est vraiment illimitée et avec certains, la preuve est faite que leur politique est l’art et le sport favori de médiocres. Leur vrai débat devrait être axé sur leurs projets de société et comment contribuer à faire avancer le pays pendant cette transition en apportant des critiques constructives dont ils pourront se prévaloir comme contributeurs.

Au lieu de cela, c’est un combat à mort pour faire échouer cette transition qui travaille au développement de tout le pays et ils sont fiers de saper ce sursaut national, car pour eux : « il est inconcevable de construire ce pays sans Cellou Dalein, Sidya Toure et Alpha Condé » . Rien que ça. L’UFDG et l’UFR tous amnésiques, ne se souviennent plus de la décadence de l’Etat sous le magistère d’Alpha Condé , ils ne souviennent plus de l’assignation à domicile de Cellou Dalein, de la fermeture du siège de son parti politique. Ils ne se souviennent plus des brimades contre Sidya Touré et du refus de donner l’agrément au parti politique de Aliou Bah.

Pour eux, la politique n’est pas un combat d’idées constructives, mais une lutte à mort pour dominer le pays entre clans de vampires. Ôte-toi de là que je m’y mette, voilà pour eux le sens de la politique.

Non messieurs. En politique, il n’y a pas d’inimitié, mais de l’adversité constructive. Votre méconnaissance profonde de la politique vous transforme en loups garous prêts à massacrer ceux qui n’aspirent qu’à vivre tranquilles et dans la paix.

Tous autant qu’ils sont, nos politiques actuels sont indignes de gouverner et de diriger ce pays. Révisez votre copie du patriotisme messieurs. En attendant, en patriote militaire convaincu et homme d’honneur qui respecte ses engagements, le colonel Mamadi Doumbouya va hisser haut le drapeau de la dignité et de la grandeur de la Guinée au firmament de l’olympe. Ce ne sont pas en tout cas les agissements de quelques activistes et politiques ambitieux qui viendront compromettre l’élan de refondation et de rectification institutionnelle engagé. Force restera à la loi et à la puissance publique pour préserver la quiétude et la sécurité des Guinéens.

Toutefois, un compris dynamique est scellé avec la CEDEAO, un dialogue inclusif se tient sur le plan national, des actions liées au processus d’un retour à l’ordre constitutionnel sont exécutées.

Robert Kourouma

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