[dropcap]A[/dropcap]près Kérouané, c’est au tour de Beyla de descendre dans la rue pour se faire entendre. Ce mercredi, les activités sont paralysées dans cette localité située au sud de la Guinée.
Mamady Kassia Donzo, l’un des organisateurs de la manifestation, a détaillé les raisons de la grogne. Selon lui, la marche de ce mercredi 18 octobre vise à exprimer le ras-le-bol de la population contre les maux dont souffre la préfecture de Beyla.
‘’On manque d’enseignants à tous les niveaux, de lycée moderne et de collège, de personnel à l’hôpital préfectoral de Beyla et dans tous les centres sanitaires de la localité’’, énumère-t-il, précisant Les manifestant ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre.
‘’On manque d’eau. Nous demandons à l’Etat de nous venir en aide pour qu’on puisse avoir de l’eau potable et le courant électricité. Nous demandons le bitumage de la route national Kankan-Kérouan-Beyla et de toutes les voiries de la commune urbaine. Le bitumage de la nationale Beyla-Seinkon. L’achèvement des infrastructures allouées à Beyla depuis le 55e anniversaire de l’indépendance de la Guinée’’, ajoute-t-il dans Œil lynx.
Parmi les infrastructures à achever figurent entre autres le marché central de Beyla, la gendarmerie, la résidence du préfet et le terrain de proximité promis, mais jamais réalisé.
Les manifestants exigent aussi l’emploi et la mise en place d’une commission d’audit pour faire la lumière sur la construction du stade préfectoral de Beyla dont les travaux sont aux arrêts depuis plus de 10 ans.
Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info
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