La France demeure vigilante quant à l’évolution de la transition en Guinée. C’est du moins la réponse de la ministre française de l’Europe et des Affaires étrangères Catherine Colonna à une question de l’assemblée nationale.

Le Quai d’Orsay rappelle que la France a condamné le coup d’Etat du 5 septembre et souhaite que la transition en cours réussisse et aboutisse à un retour rapide à l’ordre constitutionnel. 

La cheffe de la diplomatie française assure que son pays demeure très vigilant quant à l’évolution de la transition en Guinée. 

Dans ce contexte, souligne Catherine Colonna, “nous sommes préoccupés par l’arrestation de personnalités politiques et de la société civile. Nous déplorons le recours excessif à la force et l’utilisation alléguée d’armes létales pour le maintien de l’ordre lors des manifestations organisées par l’opposition à Conakry”.

La ministre des affaires étrangères affirme que les ambassadeurs du G5 Guinée se sont exprimés à ce sujet le 31 juin dernier, tout en notant que la France continue d’apporter son plein soutien aux efforts de médiation de la CEDEAO. 

Prenant note des sanctions décidées par l’organisation ouest-africaine le 22 septembre dernier, la France appelle les autorités guinéennes de transition à travailler avec la CEDEAO et son médiateur pour la Guinée, l’ancien président Thomas Boni Yayi, en vue d’aboutir à un accord sur le déroulement de la transition et sur un chronogramme électoral permettant un retour rapide à l’ordre constitutionnel.

Elle appelle par ailleurs les autorités guinéennes de transition à engager un dialogue inclusif avec les acteurs politiques et les représentants de la société civile, afin de permettre une transition apaisée et garante de la paix sociale.

Salimatou BALDE, pour VisionGuinee.Info 

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