Marcel balance Tiegboro : ‘’il revendait de la drogue saisie et partageait l’argent avec son président Dadis’’
Alors qu’il répondait mardi aux questions de son avocat, Marcel Guilavogui s’est lancé dans des révélations concernant les saisies de drogue effectuées sous le règne du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD). L’ancien proche de Dadis Camara charge de nouveau le colonel Moussa Tiegboro Camara.
‘’Est-ce vous qui avez refusé participer à la manifestation de la vérité ou c’est Tiegboro, Dadis et son groupe qui refusent ?’’, lance Maître Abou Camara à son client qui répond que ‘’c’est pourquoi je suis revenu pour mettre les choses au clair, mettre les points sur les i’’.
L’homme de droit poursuit : ‘’M. Tiégboro a appartenu à tous les pouvoirs de ce pays depuis 2008. N’est-ce que pas un homme fort ?’’
Marcel Guilavogui répond : ‘’Je n’irai pas jusque-là, mais je dis que c’est un homme à part’’
Maître Mohamed Abou Camara rappelle qu’à époque, ‘’il poursuivait pour des crimes, mais la drogue, on ne rendait pas compte. Les voitures non plus sans oublier d’autres biens. Quel rôle Tiegboro a joué dans ce pays ?’’.
Visiblement satisfait, Marcel Guilavogui commence par tresser des couronnes à son conseil : ‘’Vous êtes un vrai avocat. Je vais attirer l’attention du tribunal sur un point’’.
‘’Pour ce qui des services anti-drogue, il y a eu des arrestations. Où est partie la drogue ? On a suivi le colonel lors de la transition version Général Sékouba Konaté. La justice l’a convoqué pour lui demander d’envoyer des preuves. Où sont-elles ? C’est cette drogue saisie qu’il revendait et partageait avec son président Dadis. C’est pourquoi, ils sont devenus riches. C’est cela la vérité. Où est partie cette drogue. Ils se sont enrichis sur le dos des autres en vendant de la drogue’’.
Pour Marcel, ‘’si on doit brûler de la drogue, ce n’est pas un ministre qui doit le faire. C’est l’autorité judiciaire qui doit déléguer des hommes de confiance pour secuiser les lieux afin de brûler. Mais si tu le fais, tu en train de brûler de la farine. Le reste de la drogue, tu en profites. Ils sont tous riches. Ils ont des buildings. La justice l’avait convoqué pour qu’il montre les scellés. Il ne l’a jamais fait’’.
Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info
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