[dropcap]L[/dropcap]e président du Conseil national des organisations de la société civile (CNOSC) a interpellé lundi les partis politiques sur leurs différentes responsabilités. Selon Dansa Kourouma, ‘’les partis politiques doivent se montrer responsables, que ce soit ceux qui sont au pouvoir ou ceux qui sont dans l’opposition’’.

A l’approche de date du 4 août, choisie pour la marche des opposants, il explique que ‘’l’idée de contre-manifestation est une provocation qui doit être entendue par les juridictions compétentes de notre pays mais aussi par l’opinion nationale et internationale’’.

‘’Le droit de manifester est constitutionnel, une fois que les procédures administratives sont remplies, il ne doit pas y avoir d’obstacles à cette manifestation’’, rappelle l’ancien membre du Conseil national de la transition.

Dansa Kourouma rappelle aux opposants que s’ils ont le droit de manifester, ‘’ils ont aussi le devoir de répondre  de leurs actes en cas de non-respect d’un certain nombre de choses. Donc, c’est une responsabilité à plusieurs composantes’’.

Au camp présidentiel, l’activiste de la société civile prévient que ‘’l’idée de la contre-manifestation, c’est de la provocation. C’est non seulement une violation du code de bonne conduite des partis politiques mais aussi de la loi’’.

Il invite la mouvance présidentielle à s’abstenir de toute manifestation le 4 août, jour choisi par les opposants au régime d’Alpha Condé, avant d’annoncer que des observateurs de la société civile seront déployés sur le terrain pour suivre de près la marche de l’opposition.

Aissatou Diallo, pour VisionGuinee.Info

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