[dropcap]L[/dropcap]e porte-parole de l’opposition s’est confié à VisionGuinee. Pour Aboubacar Sylla, l’opposition n’a pas été contrainte de modifier l’itinéraire de sa marche du 4 octobre qui s’est déroulée de la Tannerie au rond-point de Bambeto alors qu’elle était prévue de la Tannerie au stade de Bonfi.

Selon l’ancien ministre de la communication, suite à l’interdiction de la marche par le gouvernement de Conakry, il a fallu couper la poire en deux. ‘’Nous voulions marcher de la Tannerie au stade de Bonfi en passant par l’aéroport. On nous a dit qu’il fallait qu’on délocalise notre marche’’, explique-t-il à notre reporter.

Dans un premier temps, dit-il, les autorités ont suggéré à l’opposition de débuter sa marcher à Wanindara et se limiter à Hamdallaye en restant sur la route Le Prince. ‘’Nous avons dit qu’il n’est pas question et qu’on va marcher même si c’est sur un petit tronçon de l’autoroute. Parce qu’on a pris un engagement vis-à-vis de nos militants et il faut qu’on le tienne’’, indique Aboubacar Sylla.

Le porte-parole de l’oppostion estime que les adversaires d’Alpha Condé étaient dans leur droit de ‘’forcer la manifestation parce que nos lettres d’informations ont été répondues tardivement’’. A l’en croire, ‘’les autorités ont compris qu’une épreuve de force pouvait dégénérer’’. C’est pourquoi, assure-t-il, ‘’le président de la République a pris ses responsabilités et désavoué les autorités de la ville de Conakry en autorisation la manifestation’’.

Boussouriou Doumba, pour VisionGuinee.Info

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