Le président du l’Union pour le Progrès de la Guinée (UPG) a fait des révélations fracassantes sur les massacres 28 septembre 2009. Invité de la radio Lynx Fm ce jeudi, Jean-Marie Doré, est longuement revenu sur l’affaire des 2 milliards de Francs Guinéens reçus qu’il a reçu suite aux tragiques évènements du 28 septembre au même titre que Sidya Touré et Cellou Dalein Diallo.

Dans la nuit du 28 au 29 septembre 2009, explique le président de l’UPG, Mouctar Diallo, Louceny Fall, Sidya Touré et moi avions failli être égorgés au camp Koundara  sur les gris gris de Dadis Camara. En cours de route, le colonel Moussa Tiéboro Camara a passé un coup de fil pour demander à ceux qui nous détenaient de renvoyer tous les leaders politique dans un point déterminé.

Après le massacre, selon Jean-Marie Doré, des dégâts très importants ont été enregistrés au domicile privé de Cellou  Dalein et celui de Sidya Touré. Mais, à l’en croire, les pertes étaient moins importantes chez le président de l’Union des Forces Républicaines, précise-t-il, indiquant qu’un journaliste américain a pu révéler plus de 2500 impacts de balles dans l’ensemble de la concession’’.

Selon les dires du président de l’UPG, lorsque le Général Sékouba Konaté, président de la transition  a vu la liste des dégâts, il a affirmé que le gouvernement n’a pas d’argent pour dédommager les leaders politiques. Toutefois, le Général Konaté a promis une assistance pour réparer subis dans ces concessions. « Si on devait nous rembourser intégralement, après évaluation des dégâts, Cellou Dalein aurait pu avoir 20 milliards de Francs Guinéens », révèle Jean-Marie Doré.

A ceux qui estiment que seuls trois leaders politiques ont bénéficié d’une aide au détriment des victimes du massacre du 28 septembre, l’ancien premier de la transition est catégorique. « Le jour où l’Etat va indemniser les victimes, nous serons là pour être indemnisés », a-t-il dit, et de lancer :  « J’ai toujours une réserve inépuisable de mépris et de considération pour ces gens  ce sont des gens médiocres qui nous critiques aujourd’hui, sans même connaitre le dossier ».

Boubacar Sidy BAH, pour VisionGuinee.Info

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