Au même titre que ses 11 coaccusés, Marcel Guilavogui est accusé de meurtres, assassinats, viols et autres est à la barre du tribunal de première instance de Dixinn. Incarcéré depuis 2010, ce militaire va enfin livrer sa part de vérité dans l’affaire du massacre du 28 septembre 2009. 

Disant être mal à point depuis plusieurs années, Marcel Guilavogui a sollicité une chaise pour s’asseoir. 

“Cela fait 12 ans que je suis en prison sans jugement”, explique-t-il en premier ressort tout en remerciant Dieu qui, dit-il, “m’a permis de tenir pendant des années malade. Sans soutien de l’Etat, je me soignais à mes propres frais”.

L’accusé félicite le colonel Mamadi Doumbouya d’avoir eu le courage d’organiser ce procès pour faire toute la lumière sur le massacre du 28 septembre. 

Il déclare avoir être arrêté le 31 mars 2010 par la gendarmerie. “C’est le 14 juillet 2010 que j’ai été déposé à la maison centrale sans mandat de dépôt”, souligne-t-il. 

“Mes enfants ont grandi sans moi. Je n’ai pas pu les éduquer dans un pays de démocratie. Les autres personnes impliquées dans le dossier, étaient sont libres”, renchérit-il.

Au moment où nous publions ces lignes, l’accusé poursuit sa narration des faits. 

Abdoulaye Bella DIALLO, pour VisionGuinee.Info 

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