[dropcap]L[/dropcap]e 28 septembre 2009, au moins 156 personnes ont été tuées et 109 femmes violées lors d’une manifestation contre la volonté du capitaine Moussa Dadis Camara de se présenter à l’élection présidentielle.

Huit ans après ce massacre qualifié de crime de l’humanité, des organisations de défense des droits de l’homme estime l’instruction judiciaire est suffisamment complète pour clôturer le dossier du 28 septembre au plus vite et ouvrir le procès au plus tard au début de l’année 2018

Interrogé par RFI, le Premier ministre a rassuré que l’instruction se poursuit. Mamady Youla espère que le ‘’procès pourra être ouvert avant la fin de cette année’’.

A la question de savoir si l’ancien président de la transition, le général Sékouba Konaté a été entendu, le chef du gouvernement répond : ‘’Je ne veux pas rentrer dans des détails précis de l’instruction. Mais je peux vous assurer que toutes les dispositions sont prises pour que nous ayons un procès’’.

A Conakry, des organisations de défense des droits humains et de défense des victimes ont récemment appelé les autorités guinéennes à clôturer au plus vite l’information judiciaire sur l’affaire du 28 septembre 2009.

Au total, 14 personnes ont été inculpées depuis l’ouverture d’une procédure judiciaire. Parmi elles figurent de hauts responsables politiques et militaires du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) dont le capitaine Moussa Dadis Camara.

Amadou A. BARRY, pour VisionGuinee.Info

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